Début août, petit tour des librairies parisiennes. Derrière les comptoirs, on tire la langue: la situation est «tendue» ici, «périlleuse» là, «très délicate» quelques boulevards plus loin. «Un contexte catastrophique», grommelle un grand éditeur de la place. Mais devant tous les comptoirs trône, invariablement, La femme de ménage. Comme si cette série populaire avait aspiré tous les désirs de lecture.