Plus resserré que les précédents romans de Raluca Antonescu, Les Trois cœurs du poulpe installe un huis clos dans un paysage sublime où se trouvent piégés des personnages tourmentés, hantés par la crainte d’échouer. Sur une île perdue des Açores, Evan, père d’Anël, fillette de 9 ans, y a construit le Lagoa Palace. Juste avant d’inaugurer l’hôtel, il fait venir de France sa sœur aînée, Vicky, pour qu’elle s’occupe de sa nièce. Un roman sur l’attente qui captive malgré l’immobilité des personnages. Interview.