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Publié le 22/08/2025 21:10

Mis à jour le 22/08/2025 23:11

Temps de lecture : 1min – vidéo : 2min

Petite enfance : les gagnants et les perdants de la réforme sur les aides à la garde d’enfants

Petite enfance : les gagnants et les perdants de la réforme sur les aides à la garde d’enfants
(France 2)

2min

En France, près de 800 000 familles bénéficient d’une allocation, mais le gouvernement modifie les règles de calcul à partir du 1er septembre. Que dit le nouveau dispositif ? Qui est concerné ?

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour le regarder en intégralité.

Pour faire garder ses deux enfants, un père touchait il y a peu 350 euros d’aide mensuelle, la moitié de la paie de son assistante maternelle. Instituteur, il gagne 2 600 euros nets par mois et estime ce soutien financier indispensable. « Il était généreux et en même temps nécessaire, parce que c’est vrai que la vie à Paris est très chère. Et si on a des salaires « normaux », on a besoin de cette aide, surtout si on se retrouve avec plusieurs enfants », indique Julien Troccon, père de deux enfants.

Le 1er septembre, le mode de calcul de cette aide change. Il tiendra davantage compte de la situation des ménages, notamment les plus modestes, et du nombre d’heures de garde.

Concrètement, un couple qui touche 2 000 euros nets par mois devra débourser 436 euros par mois avant la réforme, contre 198 euros après, soit un gain de 238 euros. Pour un autre couple qui gagne davantage, 6 000 euros par mois, le reste à charge sera de 278 euros. Il perdra au final 45 euros.

Et les plus hauts revenus ne seront pas les seuls perdants, selon une représentante des employeurs. « Certaines familles monoparentales avec des enfants de moins de 3 ans pourront se retrouver un peu défavorisées par le nouveau mode de calcul », affirme Michèle Kerrad, coprésidente de la Fédération des particuliers employeurs de France. Une critique écartée par le gouvernement. Il met en avant l’extension de l’aide jusqu’à 12 ans de l’enfant, contre 6 actuellement, pour les familles monoparentales.

Liste non exhaustive