l’essentiel
La saison 20 de l’émission « L’amour est dans le pré » débute ce lundi 25 août. Parmi les 14 candidats figure Célia, éleveuse de chevaux dans le Tarn-et-Garonne (82). Âgée de 30 ans, cette pétillante jeune femme souhaite trouver sa moitié avec qui elle pourra croquer la vie à pleines dents.
« L’été dernier, je venais de me séparer et j’étais avec des copines. Elles m’ont dit : ‘T’es célibataire, t’as trente ans et t’es agricultrice : il faut que tu fasses L’Amour est dans le pré’. » Ce qui avait commencé comme un coup de tête est devenu une démarche très sérieuse. L’émission culte de M6 revient ce 25 août pour une vingtième saison. Parmi les 14 candidats, l’une risque très probablement d’égayer le salon des téléspectateurs.
Célia, 30 ans, éleveuse de chevaux dans le Tarn-et-Garonne, participe à la 20e saison de « L’amour est dans le pré ».
M6 – Julien THEUIL
Célia est une Montalbanaise pure souche. Cette éleveuse joviale croque la vie à pleines dents depuis toute petite. À l’âge de 4-5 ans, elle tombe amoureuse des chevaux au point d’ambitionner de leur dédier sa vie : « J’ai toujours voulu devenir agricultrice », glisse-t-elle. Mais se lancer hors cadre familial est un vrai défi.
Les chevaux : un rêve devenu réalité
Des critiques et des doutes sont venus épiner son chemin. Mais Célia est une battante et, depuis 2020, elle a transformé son rêve en réalité : devenir éleveuse équestre. « Avant d’être un projet, c’était un rêve, souvent décrit comme utopique. Mes parents n’avaient pas les moyens de m’aider financièrement, donc j’ai tout fait seule. Aujourd’hui, je savoure. Je sais que ce n’est pas le bout du chemin, mais quand je suis entourée de mes juments, dans mes champs, je me dis ‘Célia, tu y es.' », sourit la jeune femme de 30 ans.
Depuis 2020, elle a réalisé son rêve en lançant devant éleveuse équestre.
M6 – Julien THEUIL
Depuis 2023, Célia s’est courageusement installée sur sa propriété et s’occupe seule d’une trentaine de chevaux. Oui, mais voilà : si son métier est son oxygène, il mobilise pratiquement tout son temps. « J’ai la responsabilité de vies animales, donc certaines choses ne sont pas permises : si j’ai mal au ventre, je ne peux pas dire ‘aujourd’hui, je n’y vais pas’, par exemple. »
D’autant que ces chevaux ne lui facilitent pas la tâche : « Cette année, je m’étais offert un week-end car je n’avais aucun cheval à terme. Mais ma voisine m’a appelée : une jument venait de mettre bas… avec trois semaines d’avance, ça n’arrive jamais normalement ! Donc retour à la maison : il faut accepter l’imprévu. »
Submergée par le ‘pro’, elle en oublie le ‘perso’
Dans ces conditions, lier vie perso et vie professionnelle n’est jamais évident. Elle s’inscrit donc sérieusement au casting de l’émission, avant de recevoir une réponse positive : « Je n’aurais jamais imaginé que la productrice me rappelle et me propose qu’on se rencontre. Même en montant à Paris, je ne pensais pas que ça aboutirait… Et encore moins que je passerais un jour à la télévision. »
Souriante et déterminée, elle veut désormais conjuguer passion des chevaux et vie de couple.
M6 – Julien THEUIL
Trop souvent absorbée par son travail, elle s’est offert une période où elle a pu accorder un peu plus d’attention à son cœur et rechercher l’homme qui voudrait bien croquer la vie avec elle : « Mes critères sont assez simples : quelqu’un qui accepte ma vie d’agricultrice, parce que ce n’est pas évident de se projeter avec une cheffe d’entreprise dans l’agriculture. Et puis, il me faut quelqu’un avec de l’esprit : pour aimer, j’ai besoin d’admirer. Quelqu’un qui sort des cases, piquant, mordant », liste la Tarn-et-Garonnaise.
Aujourd’hui, plus question de relation éphémère, l’éleveuse est en quête de stabilité. De par sa simplicité et sa bonne humeur, celle qui ponctue chaque fin de phrase par un rire contagieux sera, à coup sûr, l’un des coups de cœur de cette saison anniversaire.
« Karine ? C’est quelqu’un qui marque ! » : comment a-t-elle vécu le tournage ?
Au quotidien, Célia a des facilités dans les contacts humains. Mais lors du premier tournage, celui des portraits (émission diffusée en janvier), elle se liquéfie dès la mise en marche des premières caméras : « Je ne savais plus comment je m’appelais (rires). J’étais très impressionnée et vraiment stressée d’être face à un matériel aussi imposant », confie l’éleveuse.
Montalbanaise pétillante, elle espère trouver l’homme qui saura partager sa joie de vivre.
M6 – Julien THEUIL
Sortie grandie par cette première expérience, elle a ensuite reçu les équipes de tournage dans le Tarn-et-Garonne, en se fixant un objectif : « Quand je suis stressée, je dis parfois des bêtises. Par exemple, lors du tournage du portrait, il pleuvait et Karine m’a demandé comment je me sentais. J’ai répondu : ‘Je suis humide’. C’est le genre de boulette que j’ai essayé d’éviter », raconte-t-elle dans un éclat de rire.
Mais elle rassure : le tournage s’est bien déroulé. « Je pense être restée fidèle à moi-même. Ce qui m’inquiète surtout, c’est la manière dont ça va être perçu. Les gens peuvent être très méchants, surtout pour une émission intime, où normalement on garde ses sentiments pour soi. »
« La notoriété et l’aura de Karine, ça impressionne »
Durant toute cette aventure, elle a côtoyé de nombreuses personnes. Elle a d’ailleurs été surprise de leur implication pour lui trouver la perle rare. Mais Célia a surtout rencontré l’icône de l’émission : « Karine ? C’est quelqu’un qui marque ! Toute l’équipe est importante, d’ailleurs c’est avec eux qu’on passe le plus de temps. Mais la notoriété et l’aura de Karine, ça impressionne. Elle est fidèle à ce que vous voyez dans l’émission : très grande, très belle, impressionnante. Mais surtout, elle est vraiment impliquée pour vous aider à trouver l’amour. »
Devant les caméras, Célia avoue avoir dû apprivoiser son trac et ses émotions.
M6 – Julien THEUIL
Si elle connaît déjà l’épilogue de l’émission, il lui tarde malgré tout le 25 août prochain. Néanmoins, une pointe d’appréhension se glisse : « Je ne suivrai peut-être pas aussi assidûment que quelqu’un qui découvre. J’appréhende un peu la médiatisation, je ne me rends pas compte de ce qui va changer », confie-t-elle.