Longtemps bousculé, l’OM a fait la différence en fin de match face au promu parisien (5-2), à l’occasion de la deuxième journée de Ligue 1.

Une victoire pour s’aérer l’esprit et lancer sa saison. Après une semaine particulièrement agitée – une défaite en supériorité numérique face au Stade Rennais FC (1-0) et l’affaire Adrien Rabiot-Jonathan Rowe –, l’Olympique de Marseille a su relever la tête en s’imposant à domicile, ce samedi après-midi, face au Paris FC (5-2), au terme d’un match peu rythmé mais disputé. Comme à leur habitude, les Phocéens ont directement mis le pied sur le ballon…mais sans parvenir à se projeter vers l’avant. Il a fallu une belle inspiration de Pierre-Emerick Aubameyang pour débloquer la situation.

Auteur d’un crochet intérieur éclair dans la surface de réparation face à Otavio – très naïf sur l’action –, le Gabonais a obtenu un penalty. Penalty transformé, tranquillement, du pied droit par Mason Greenwood qui a ouvert son compteur cette saison (18e). L’avant-centre marseillais s’est ensuite mué en buteur, quelques minutes plus tard. Sur un corner frappé côté gauche, il a réalisé un geste acrobatique dos au but de toute beauté pour reprendre le cuir et l’envoyer au fond des filets du pied gauche (24e). On pensait alors que les joueurs de Roberto De Zerbi avaient fait le plus dur. Mais c’était sans compter sur le talent d’Ilan Kebbal qui a réduit l’écart peu après d’une frappe magnifique du pied gauche qui a terminé dans la lucarne opposée (28e).


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Après la pause, le match est reparti sur les mêmes bases. L’Olympique de Marseille a ronronné avec le ballon, sans réussir à trouver la faille. Et le Paris FC en a profité. Peu avant l’heure de jeu, sur une inspiration géniale d’Ilan Kebbal, Moses Simon, parti à la limite du hors-jeu, a parfaitement ajusté le gardien de but marseillais pour égaliser (58e). Le public a alors commencé à gronder. Et les joueurs phocéens à douter. Heureusement pour eux, ils ont pu compter, encore une fois, sur leur buteur providentiel. Profitant d’une erreur monumentale de Lohann Doucet – à la suite d’un bon pressing de Bilal Nadir -, Pierre-Emerick Aubameyang a redonné l’avantage aux siens d’un plat du pied droit à terre (73e).

Et quelques minutes plus tard, sur un service en talonnade de Bilal Nadir, Pierre-Emile Højbjerg a scellé la victoire olympienne d’une frappe lointaine surpuissante du pied droit (81e). Dans le temps additionnel, le jeune Robinio Vaz, lancé dans l’espace, a aggravé le score d’un coup de canon du pied droit dans un angle fermé (90e+6). Avec ce (large et tardif) succès, les Marseillais respirent. Leur saison vient officiellement de commencer !