ENTRETIEN – Le correspondant en chef du Wall Street Journal retrace, dans un roman à paraître en français le 23 août, l’histoire de sa grand-mère juive ukrainienne sous l’Union soviétique, à travers les affres de la Seconde guerre mondiale. Une histoire qui trouve un écho dans la guerre menée par la Russie en Ukraine.

Correspondant en chef du Wall Street Journal, Yaroslav Trofimov se trouvait à Kiev le jour où les tanks russes franchirent la frontière, le 24 février 2022. De ses premiers reportages sur la guerre, l’auteur d’origine ukrainienne a tiré un livre, Our enemies will vanish (Penguin, janvier 2024). 

Dans un roman à paraître dans les librairies françaises le 23 août, No Country for Love (Ce pays qui n’aimait pas l’amour), le journaliste retrace l’histoire de sa grand-mère, originaire d’Uman et partie dans les années 1930 à Kharkiv, alors capitale de la république socialiste soviétique d’Ukraine. Au fil du temps, Deborah Rosenbaum voit ses rêves d’une vie heureuse brisés par la répression stalinienne, la grande famine, la guerre et l’occupation nazie. 

LE FIGARO.- Comment a germé l’idée de ce roman ?

Yaroslav TROFIMOV.- J’étais le chef du bureau du Wall Street Journal à Kaboul en 2014, lorsque la Russie a envahi l’Ukraine pour la première fois de ce siècle, en annexant la Crimée. Je lisais…

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Le Figaro

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