Une histoire millénaire revisitée
À l’occasion de son 25e anniversaire, l’Institut Méditerranéen Universitaire Maïmonide-Averroès-Thomas d’Aquin (IUMAT), installé à Montpellier, propose une relecture originale de l’histoire des Juifs d’Occitanie et de Provence. Dirigé par l’historien Michaël Iancu, l’Institut a choisi de s’adresser aux jeunes générations en utilisant les outils numériques et les réseaux sociaux.
Trois feuilletons vidéo au format court (publiés dans l’onglet Shorts de YouTube) permettent de transmettre autrement ce patrimoine : Harari, une minute quotidienne sur des figures et des moments clés de l’histoire juive ; Kimhi, une minute trois fois par mois pour un focus sur les Juifs d’Occitanie ; Regina, une minute une fois par mois pour un épisode consacré aux Juifs de Provence.
Des formats courts pour une mémoire vivante
Ces capsules d’une minute visent à rendre accessible une histoire à la fois belle et méconnue, celle de la transmission du savoir entre l’Ibérie musulmane et la chrétienté féodale, ou encore des échanges intellectuels et culturels qui ont façonné la région. « Le format court permet de capter l’attention des jeunes, de les fidéliser et d’ancrer une mémoire vivante », souligne Michaël Iancu.
Un concert-événement au Festival ANIMA
Au-delà du numérique, l’Institut Maïmonide participe aussi au Festival ANIMA organisé par l’association Chrétiens & Cultures. Le samedi 8 novembre à 19h, à la salle Pétrarque à Montpellier, le concert “Rosas” réunira musiques klezmer, chants séfarades et musiques anciennes européennes.
Un dialogue musical qui illustre l’itinérance du peuple juif et ses rencontres avec différentes cultures au fil des siècles. « La musique est un vecteur essentiel de cette mémoire partagée », explique Michaël Iancu.
Mémoire, culture et transmission
Entre vidéos courtes et créations musicales, l’Institut Maïmonide illustre sa mission : transmettre une histoire commune qui relie les communautés et continue de nourrir la culture méditerranéenne. À Montpellier, l’histoire juive n’est pas seulement une mémoire à préserver : elle reste une source vivante d’inspiration, d’échange et de créativité.