Une étude révèle les professions les plus vulnérables à l’automatisation par l’IA dans les années à venir.
L »intelligence artificielle permet d’effectuer un grand nombre de tâches et nous simplifie grandement le quotidien. Beaucoup de professionnels s’adaptent, mais selon un article de Capital, des métiers entiers pourraient disparaître dans les prochaines années.
L’IA transforme totalement le monde du travail
De nombreux secteurs sont déjà bouleversés par le développement de l’IA et sa démocratisation. Au départ, elle servait principalement à assister les employés dans leur travail, mais désormais, elle est capable de réaliser de manière autonome des opérations assez complexes. L’humain n’a plus forcément besoin de tout superviser. Si les perspectives et les possibilités futures sont réjouissantes, certains s’inquiètent de voir leur métier disparaître.
Des experts du site Zety ont interrogé l’intelligence artificielle elle-même, en lui demandant d’analyser les emplois qui pourraient pâtir le plus de l’IA. Les résultats ont été croisés avec les projections de France Stratégie, de l’OCDE, de l’Insee et du Forum économique mondial.
Des métiers menacés dès 2030
Des métiers seraient particulièrement menacés. Les professions administratives, qui demandent par exemple de savoir gérer des e-mails, d’organiser un agenda ou de trier des documents, pourraient être dévolues à des IA plutôt qu’à des secrétaires. Dans le secteur du transport et de la logistique, les véhicules autonomes et les systèmes de plus en plus automatisés réduiront forcément le nombre de conducteurs et de livreurs humains. De même, les caisses automatiques et les assistants virtuels prennent de plus en plus de place dans les magasins.
Mais c’est sans doute l’opérateur de saisie dont le métier est le plus menacé. On estime la probabilité qu’il disparaisse à 95 %. Les caissiers (90 %), et les secrétaires (85 %) devraient suivre le même chemin. Les métiers créatifs commencent aussi à être affectés par l’IA, notamment via la génération d’images (Midjourney), de musique (Udio) ou encore de vidéos (Sora).
Des métiers épargnés par l’IA
Bien sûr, tous les métiers ne seront pas menacés par l’IA, du moins à court terme. Les professions qui nécessitent des compétences humaines trop complexes, comme l’empathie ou le jugement, sont encore difficiles à remplacer par des algorithmes. Les infirmiers, les éducateurs spécialisés et les aides-soignants ont donc encore de beaux jours devant eux, tout comme les ouvriers qualifiés.
Une chose est sûre, certains métiers disparaîtront et d’autres naîtront. D’autres encore parviendront à s’adapter, en intégrant une part d’IA dans leurs processus. Les professionnels vont devoir se réinventer et développer des compétences qu’une machine ou qu’un logiciel ne peut pas reproduire.