Thomas Siniecki, Media365 : publié le samedi 23 août 2025 à 21h39

Et si c’était enfin un nouveau Alexander Zverev, apaisé, qui s’apprêtait à aborder sa compétition à New York ?

Alexander Zverev s’était confié, après son élimination à Wimbledon contre Arthur Rinderknech, sur ce qui confinait quasiment à une dépression sur les courts pour lui. Et désormais, à la veille de l’US Open, il se sent « beaucoup mieux » : « J’ai mis de côté ma raquette, j’ai pris du temps pour moi et je suis parti en vacances avec mes amis, je ne me suis pas entraîné et je n’ai pas joué au tennis, ni fait quoi que ce soit de ce que je fais habituellement. J’ai passé beaucoup de temps avec mes amis. J’ai reçu une aide professionnelle et tout se passe bien. » L’Allemand se juge tout simplement « sur la bonne voie ».

« Je n’étais pas heureux, désormais les choses sont de nouveau sur la bonne voie »

Il continue de vouloir remporter un tournoi du Grand Chelem, le rêve forcément ultime de sa carrière, lui qui a atteint trois finales à l’US Open 2020, Roland-Garros 2024 et cette année en Australie, respectivement perdues contre Dominic Thiem, Carlos Alcaraz et Jannik Sinner. « Je sais que cette saison a été difficile pour moi à certains moments, j’étais très frustré avec moi-même et je n’étais pas heureux sur le court. Désormais, j’ai l’impression que les choses sont de nouveau sur la bonne voie. »

Le n°3 mondial pense que s’il est joyeux et heureux sur le court, ça se voit sur son tennis et sur sa façon de jouer, son calme retrouvé. D’après lui, ses deux derniers tournois lui ont démontré ça, les deux Masters 1000 de Toronto et Cincinnati où il est allé à chaque fois jusqu’en demi-finales. « C’est un processus qui ne se termine pas en une ou deux semaines, il faut travailler dessus pendant plusieurs années », précise-t-il toutefois, comme pour bien prévenir que rien n’est jamais vraiment acquis. La vérité du moment, dans l’immédiat, ce sera à Flushing Meadows.