Le gérant d’un parc de loisirs à Porté-Puymorens (Pyrénées-Orientales) a été mis en examen samedi 23 août 2025, annonce le parquet de Perpignan dan sun communiqué. L’homme de 52 ans avait été placé en garde à vue pour « discrimination fondée sur la religion » après avoir refusé l’accès à 150 jeunes Israéliens en vacances, jeudi 21 août 2025.

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Jeudi 21 août 2025, le gérant du parc de loisirs « Tyrovol », situé à Porté-Puymorens (Pyrénées-Orientales), avait refusé l’accès à 150 enfants israéliens venus en vacances. L’homme de 52 ans, placé en garde à vue pour « discrimination fondée sur la religion », a finalement été libéré samedi 23 août dans l’après-midi, a appris France Télévisions de source proche du dossier.

Le groupe de 150 vacanciers israéliens, tous mineurs, âgés de 8 à 16 ans, en vacances en Espagne, avait été refusé « alors qu’une réservation avait été faite de longue date ».

Le gérant du centre de loisirs aurait indiqué aux visiteurs leur refuser l’accès « en raison de ‘convictions personnelles' », a renseigné le parquet, jeudi 21 août 2025.

Placé en garde à vue jeudi pour soupçon de « discrimination fondée sur la religion », il a nié avoir tenu ces propos. Il a avancé des raisons de sécurité, évoquant sa peur de générer des troubles en accueillant ces jeunes. Sa garde à vue avait été prolongée ce vendredi 22 août au soir.

Sa garde à vue désormais terminée, il a été présenté à un juge d’instruction, précise le tribunal judiciaire de Perpignan dans un communiqué. Le mis en cause risque 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.

Devant le juge, le gérant du parc a confirmé les déclarations qu’il avait faites en garde-à-vue, expliquant que son refus d’accueillir le groupe de jeunes touristes de nationalité israélienne n’était pas lié à des considérations idéologiques, et invoquant des raisons de « sécurité ».

En plus de la brigade de recherche de Prades, l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité et les crimes de haine est saisi de l’affaire.