La talonneuse française Manon Bigot (ballon en main) lors de la victoire des Bleues contre l’Italie, samedi 23 août 2025, à Exeter (Royaume-Uni), à l’occasion de leur premier match de la Coupe du monde. La talonneuse française Manon Bigot (ballon en main) lors de la victoire des Bleues contre l’Italie, samedi 23 août 2025, à Exeter (Royaume-Uni), à l’occasion de leur premier match de la Coupe du monde. GLYN KIRK / AFP

A l’aube de leur entrée en lice dans la Coupe du monde féminine de rugby, Manae Feleu le martelait : les Bleues voulaient « montrer [leur] vrai visage ». Celui de la cocapitaine a finalement été traversé par un large sourire, samedi 23 août, sur les coups de 23 heures. Au Sandy Park d’Exeter, en Angleterre, et sous le regard de quelques mouettes couche-tard, les Françaises ont fait le travail pour s’imposer largement mais sans éclat (24-0) face aux Italiennes, leurs principales concurrentes dans le groupe D.

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Voilà les Bleues lancées sur la route de la qualification pour les quarts de finale. « Mais on en a encore sous la pédale », affirme le cosélectionneur David Ortiz. Perché dans les tribunes de l’habituelle enceinte des Chiefs – le club masculin champion d’Europe en 2020 – le Murcien de naissance a apprécié le spectacle, malgré les quelques oublis de texte de sa troupe, à commencer par le bonus offensif manqué à un petit essai marqué près. « Ça ne se jouera pas à ça ; dans tous les cas il faudra aller chercher trois victoires en trois matchs [pour se qualifier] », affirme-t-il.

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