Ne manquez pas cette série argentine
intense mêlant drame et comédie qui nous plonge dans un univers
carcéral inquiétant.
Depuis quelques années, les séries venues d »Argentine
s’imposent comme des œuvres capables de marier intensité
dramatique, critique sociale et une énergie brute rarement vue
ailleurs. La dernière création venue du pays ne fait pas exception.
Elle entraîne le spectateur dans un univers carcéral
féminin où les personnages sont aussi attachants
qu’inquiétants. Cette série Netflix est déjà un des succès de la
rentrée.
Netflix lance un spin off d’El Marginal
En 2016, la série El Marginal avec Juan Minujín a
séduit le public. Cette série argentine, diffusée en France sur
Canal+, transportait les spectateurs dans une prison-favela, où Miguel
Dimarco, un ancien policier, devait infiltrer une bande de détenus
soupçonnés d’être impliqués dans un kidnapping. Si
vous avez aimé cette série, vous serez donc ravi d’apprendre qu’un
spin off est sorti trois ans après la fin d’El Marginal. Cette
nouvelle série s’appelle Dans la boue et elle est
déjà en passe de devenir le succès de la rentrée.
Dans la boue se compose de huit
épisodes, qui mêlent habilement différents genres entre drame,
comédie noire et action. À la réalisation, Sebastián Ortega,
renommé pour son expertise dans le drame carcéral avec El
Marginal, a reçu le soutien de Silvina Frejdkes et Alejandro
Quesada. Le résultat est une série qui, dès les premières images,
donne l’impression de fusionner tension dramatique, satire
sociale et une touche de comédie noire.
Netflix nous plonge dans la boue
Tout débute par un transfert. Gladys Guerra,
surnommée « la Borges », et plusieurs compagnes de cellule
quittent un établissement pénitentiaire pour être conduites à La
Quebrada. Mais un événement imprévu survient : le véhicule finit sa
course dans une rivière. Quelques détenues parviennent à s’en
sortir, couvertes de boue, hébétées. Ce passage
forcé devient une sorte de rite, cimentant une solidarité
provisoire entre survivantes. Reléguées au rang de parias chez les
parias, elles plongent alors dans un nouvel univers carcéral, régi
par des hiérarchies brutales et des clans internes redoutables.
Pour donner du caractère à ces personnages, les producteurs ont
fait appel à des actrices connues, mais qui ont la volonté de
casser leur image. Carolina Ramírez, icône de
La Reina del Flow,
surprend dans un rôle inédit, sombre et énigmatique, dont le
mystère attise la curiosité épisode après épisode. À ses côtés,
Valentina Zenere, connue pour son élégance dans
Elite, abandonne le
glamour pour un registre beaucoup plus cru et teinté d’humour noir.
Enfin, Ana Rujas, révélée dans les séries
espagnoles La Mesia et
Cardo, enrichit cette
galerie de personnages d’une interprétation singulière, toujours en
rupture avec les stéréotypes attendus.
L’ambition du projet s’affirme également dans la construction de
son décor. Plutôt que d’exploiter des lieux existants, la
production a choisi de bâtir de zéro l’univers carcéral de La
Quebrada. Le tournage a eu lieu dans une ancienne usine
alimentaire de Buenos Aires que la production a transformé
en pénitencier. Ce choix offre un environnement totalement
contrôlé, où chaque mur délabré et chaque barreau rouillé sont donc
conçus et éclairés avec minutie. Cette approche, exigeante et
coûteuse, reflète ainsi l’envergure du projet et son souci de
réalisme.
L’avis du public
Disponible depuis dix jours sur la plateforme, Dans la
boue, obtient déjà 3,3 étoiles sur Allociné ainsi que
de nombreux commentaires positifs. « Une série
choc made in Argentine. Entre Vis-à-vis et Orange is new
black. Super scenario, des actrices convaincantes », a écrit
une internaute. « Dans l’ensemble, une excellente série
carcérale. Les personnages sont attachants et le casting
parfait », a ajouté un autre abonné Netflix.