Côté compliments, Giorgia Meloni n’aura pas fait le voyage outre-Atlantique pour rien. « Tout le monde l’aime, tout le monde la respecte et je ne peux pas dire cela de beaucoup de gens. Elle est devenue une amie », déclarait Donald Trump à son invitée du jour, assise auprès de lui dans le Bureau ovale. Le parcours de l’égérie de la droite radicale italienne, aujourd’hui arrivée à mi-mandat, ne semble visiblement pas laisser de marbre le milliardaire américain. « Elle a fait un boulot formidable. Elle a pris l’Europe d’assaut », se félicite-t-il auprès des journalistes. Sourire visible de l’intéressée qui, du bout des lèvres, glisse un « thank you » plein de gratitude au maître des lieux.
À son tour, la visiteuse n’a pas oublié de caresser son hôte républicain dans le sens du poil, rappelant notamment leur « combat commun » face au wokisme et à l’idéologie de l’inclusion et de la diversité qui veulent « effacer notre histoire ». Mais cette première visite officielle de Giorgia Meloni à la Maison-Blanche marquait surtout la première rencontre d’un leader européen avec Donald Trump depuis le déclenchement de la guerre commerciale par le 47e président américain qui entend appliquer des droits de douane à l’échelle planétaire.
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