La ministre de la Culture Rachida Dati quitte l’Elysée, le 13 novembre 2024. Photo d’illustration.

La ministre de la Culture Rachida Dati quitte l’Elysée, le 13 novembre 2024. Photo d’illustration.  LUDOVIC MARIN / AFP

Lire plus tard

Google Actualités

Partager

Facebook

Bluesky

E-mail

Copier le lien

Envoyer

S’abonner

La ministre de la Culture Rachida Dati, qui vise la mairie de Paris en 2026, a annoncé samedi le maintien de sa candidature à la législative partielle dans la 2e circonscription de Paris face à l’ex-Premier ministre Michel Barnier, pourtant investi par son parti Les Républicains.

A lire aussi

Rachida Dati, ministre de la Culture, le 29 avril 2025 à Paris.

Enquête 
La nouvelle affaire Rachida Dati : révélations sur l’argent caché de l’ex-députée européenne

« L’élection législative qui aura lieu dans ma circonscription des 5e, 6e et 7e arrondissements sera la première étape du rassemblement et de la dynamique de victoire à Paris (…) J’invite les forces politiques de la droite et du centre à prendre leurs responsabilités. Dès à présent, j’assumerai les miennes et je le ferai jusqu’au bout », a-t-elle déclaré dans un entretien à « La Tribune Dimanche », malgré les poursuites judiciaires qui pèsent sur elle.

La maire LR du 7e arrondissement n’a pas apprécié la candidature de Michel Barnier, qu’elle estime « instrumentalisé », dans cette circonscription où l’élection du député macroniste Jean Laussucq a été invalidée par le Conseil constitutionnel pour irrégularités dans ses comptes de campagne. L’élection doit se tenir les 21 et 28 septembre.

« Un seul objectif : gagner Paris »

Fin juillet, la présidente de la fédération LR de Paris Agnès Evren espérait encore trouver un accord « d’ici la rentrée » avec Rachida Dati afin d’éviter une guerre fratricide.

C’était sans compter la volonté d’en découdre de Rachida Dati. « Je me présente aux suffrages des Parisiens pour un seul objectif : gagner Paris et rendre aux Parisiens la ville qu’ils méritent », déclare-t-elle à l’hebdomadaire, estimant que Paris « vit une crise sans précédent ».

« Aujourd’hui, nous avons l’opportunité historique de tourner cette page. Nous avons un projet solide, des élus implantés dans tous les arrondissements et l’énergie pour transformer notre capitale », ajoute-t-elle, appelant à « unir toutes les forces de la droite et du centre autour d’un projet commun ».

A lire aussi

Rachida Dati à Morlaix, en Bretagne, le 17 juillet 2025.

Décryptage 
De la justice aux journalistes : les trois déclarations les plus trumpistes de Rachida Dati

Exclue des Républicains en 2024 après avoir été recrutée en janvier 2024 par Gabriel Attal pour entrer dans son gouvernement comme ministre de la Culture, Rachida Dati a repris sa carte chez LR. De son côté, Michel Barnier a martelé début août ne pas être « candidat à autre chose qu’à la députation ».

A cet agenda électoral, Rachida Dati, 59 ans, doit faire correspondre son agenda judiciaire : elle a été renvoyée le 22 juillet en procès pour corruption et trafic d’influence, soupçonnée d’avoir perçu 900 000 euros entre 2010 et 2012 pour des prestations de conseil avec une filiale de l’alliance Renault-Nissan, mais sans avoir réellement travaillé, alors qu’elle était avocate et députée européenne. Elle a fait appel de la décision. La date précise du procès devrait être fixée lors d’une première audience prévue le 29 septembre.

Par 
Le Nouvel Obs avec AFP