À peine de retour de vacances, Anne-Claire Coudray a interviewé un invité qui n’avait pas sa langue dans la poche. Ce samedi, la journaliste phare de TF1 a posé une question qui dérange à Jean-Luc Mélenchon en direct dans le 13 Heures.

La présentatrice a abordé le sujet du refus d’accréditation d’un journaliste du Monde aux universités d’été de LFI. L’échange a rapidement tourné court.

Jean-Luc Mélenchon met les points sur les i à Anne-Claire Coudray

« Vous parliez de consentement des peuples Jean-Luc Mélenchon, j’avais quand même une question franco-française à vous poser : pour ces universités d’été, vous avez été vivement critiqué, y compris par vos amis de gauche, vous avez refusé l’accréditation à un journaliste du Monde qui est l’auteur d’un livre sur votre mouvement la France Insoumise, la liberté de la presse n’est pas un principe sacré en démocratie et franchement de quoi aviez-vous peur ? », a lancé Anne-Claire Coudray.

Face à cette question, l’ancien candidat à la présidentielle ne s’est pas démonté, comme toujours. Jean-Luc Mélenchon a immédiatement recadré : « Nous n’avons en général peur de rien et certainement pas de la presse ni de ses critiques vu que toute la presse nous critique tout le temps. Donc, ce n’est pas ça le sujet. ».

Le leader de La France Insoumise ne s’est pas arrêté là. Il a expliqué que son mouvement avait refusé la présence du journaliste Olivier Pérou, coauteur du livre La Meute, consacré aux coulisses de LFI. Pour lui, l’ouvrage est une attaque injuste : « Un livre qui explique que nous sommes une secte, alors que nous sommes le premier parti parlementaire de la gauche à l’Assemblée, qui met en cause nos vies privées, qui ne respecte pas le principe du contradictoire ». Jean-Luc Mélenchon est resté inflexible : « Nous avons le droit de refuser la personne qui est responsable ». Voilà qui est dit et qui répond fermement à la question de la journaliste.

Un retour tendu pour Anna Claire Coudray

L’homme politique rappelle que 70 journalistes ont été accrédités pour couvrir l’événement. Mais l’absence du reporter du Monde a fait grand bruit, d’autant que plusieurs sociétés de journalistes se sont indignées : « Il n’appartient pas aux partis politiques de choisir les journalistes qui assistent à leurs réunions (…) Il s’agit d’une atteinte grave au droit d’informer ».

Voilà, Anne-Claire Coudray est bel et bien de retour dans la jungle politique. Après cet échange tendu, elle peut attaquer la rentrée de pied ferme.

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