ÉLECTIONS – Dans une tribune publiée dimanche dans « La Tribune du Dimanche », l’ex-président de l’Olympique lyonnais a annoncé vouloir transposer son expérience sportive et entrepreneuriale à la politique locale
« Le football est un miroir grossissant de la société, et parfois même son laboratoire », écrit Jean-Michel Aulas. Dans un article, publié ce dimanche dans La Tribune du Dimanche, l’ancien patron de l’Olympique lyonnais affirme vouloir « refonder » la vie publique de Lyon, après avoir « construit » dans le football. Mais alors que les élections municipales approchent, il n’a toujours pas officialisé sa candidature.
Dans cet article, l’ex-patron de l’Olympique lyonnais transpose son expérience sportive et entrepreneuriale à la politique locale, avec des métaphores à foison. « Je veux que Lyon renoue avec son histoire et fasse de la culture non pas une variable d’ajustement, mais une priorité, parce qu’elle est ce qui relie, inspire et donne sens à l’action collective », dit-il encore.
« Une ville qui pense loin »
Jean-Michel Aulas défend l’idée qu’il « n’existe pas de cloison » entre les mondes du « sport, de la société et de la politique », mais des « passerelles » où la gestion des tensions doit toujours servir l’intérêt collectif. « Dans l’entreprise comme dans le football, j’ai construit. Dans la vie publique, je voudrais désormais refonder », affirme-t-il.
L’homme d’affaires résume sa vision de « faire ville » par « rayonner sans diviser » et « ouvrir sans diluer ». Sans citer directement la majorité en place, il laisse entendre qu’il veut proposer une alternative politique.
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« À ceux qui opposent culture et économie, lien social et performance, solidarité et exigence,(…)
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