Dépasser ce chiffre précis de chipolatas lors d’un barbecue suffit à annuler vos efforts minceur, d’après le célèbre médecin nutritionniste.

On les voit sur toutes les tables d’été, sagement alignées sur la grille du barbecue avant d’être souvent englouties sans que l’on compte. Les chipolatas figurent parmi les grandes stars de la grillade, mais leur réputation nutritionnelle demeure assez floue. Sont-elles si grasses ? Moins que les merguez ? Le nutritionniste Jean-Michel Cohen a voulu remettre les pendules à l’heure dans une vidéo récemment publiée sur ses réseaux.

L’expert commence par confesser une idée reçue qu’il avait lui-même : « J’ai été assez surpris par les chipolatas lors des barbecues. J’avais plutôt tendance à penser que la chipolata était un produit plus gras que la merguez. En réalité, ce n’est pas vrai « . Il explique que sa composition à base de viande et de jambon de porc est  » arrangée de telle façon à ne pas être plus riche que les merguez ».

Pour ce qui est de la quantité, le chiffre à ne pas dépasser, c’est deux. Jean-Michel Cohen est formel sur ce point. Si cette saucisse est travaillée pour ne pas être excessivement grasse, elle n’échappe pas pour autant aux additifs. Cela nous rappelle que derrière l’ambiance festive d’un barbecue, nous consommons une préparation industrielle bien éloignée de la viande brute. Côté chiffres, l’analyse est précise : une chipolata pèse en moyenne 120 calories, pour un total de 240 calories aux 100 grammes. Un barbecue où l’on enchaîne ces petites saucisses peut donc rapidement représenter l’apport énergétique d’un repas complet, sans en posséder la valeur nutritive.

Sur ce point, le médecin est très clair : il s’agit d’un « produit riche, peu intéressant en termes de protéines ». Avec seulement 16 grammes de protéines pour 100 grammes, la chipolata fait pâle figure face à une pièce de viande classique, qui offre une densité protéique bien plus élevée pour une portion similaire. La chipolata apporte ainsi moins de bénéfices pour plus de calories vides. L’équilibre nutritionnel n’est donc pas le même, et son effet sur la satiété peut être trompeur, poussant à en manger davantage pour se sentir rassasié et à dépasser les apports recommandés.

Faut-il en conclure que les chipolatas doivent être bannies des barbecues estivaux ? Pas nécessairement. Le plaisir de manger reste essentiel, mais il doit s’accompagner d’une conscience des limites. Jean-Michel Cohen insiste sur cette condition : ne pas aller au-delà de deux chipolatas par personne et par barbecue.

Alors, la prochaine fois que vous vous retrouverez entre amis autour d’une grillade, songez à avoir la main légère sur les chipolatas. Elles pourraient sinon venir anéantir tous vos efforts pour garder la ligne.