Longtemps cantonné à nos infusions hivernales et plats épicés, le gingembre revient sur le devant de la scène comme un allié santé incontournable. Grâce à ses propriétés anti-inflammatoires, digestives et cardiovasculaires, cette racine puissante séduit autant les amateurs de médecine naturelle que les chercheurs. Voici pourquoi vous devriez l’adopter dès maintenant.

Zingiber officinale, plus connu sous le nom de gingembre, est bien plus qu’une épice parfumée. Utilisé depuis des siècles dans les médecines traditionnelles asiatiques et africaines, il fait aujourd’hui l’objet d’études scientifiques rigoureuses qui confirment ses effets thérapeutiques. De la gestion des nausées à la réduction de l’inflammation, en passant par le soutien du cœur, du cerveau et même du métabolisme, le gingembre agit sur différents fronts. Accessible, polyvalent et généralement bien toléré, il mérite une place de choix dans nos assiettes et nos routines bien-être.

Une épice bénéfique pour le cœur et le taux de cholestérol La régulation du cholestérol et la protection du cœur

Le gingembre agit sur de nombreux facteurs de risque cardiovasculaire. En effet, il abaisse la tension artérielle, réduit les triglycérides et le cholestérol LDL, tout en augmentant le HDL. Une méta-analyse de 2022 portant sur 26 essais cliniques confirme ces effets, rapporte The Independent. Grâce à ses propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires, il améliore la circulation sanguine et réduit le stress oxydatif, deux éléments clés pour prévenir les maladies cardiaques.

Amélioration de la glycémie et de la sensibilité à l’insuline

Chez les personnes atteintes de diabète de type 2, le gingembre peut contribuer à une meilleure régulation de la glycémie. Une revue de dix études a montré qu’une consommation quotidienne de 1 à 3 g sur des semaines améliore le contrôle du sucre et du cholestérol. Il agit en facilitant l’absorption du glucose dans les cellules et en réduisant les pics glycémiques. Ces effets métaboliques font du gingembre un complément intéressant dans une approche nutritionnelle du diabète.

Un renfort de poids pour le cerveau

Des recherches en laboratoire suggèrent que les antioxydants du gingembre protègent les cellules cérébrales contre les dommages oxydatifs, impliqués dans des maladies comme l’Alzheimer. Par ailleurs, d’autres études in vitro montrent qu’il pourrait ralentir la croissance de certaines cellules cancéreuses, bien que ces résultats restent préliminaires. En parallèle, son action sur la circulation et les hormones pourrait aussi soutenir la santé sexuelle, notamment en cas de stress oxydatif ou de diabète.

Les bienfaits majeurs du gingembre sur la santé Le soulagement des nausées et des troubles digestifs

Le gingembre est reconnu pour son efficacité contre les nausées, qu’elles soient liées à la grossesse, à la chimiothérapie ou à des troubles digestifs. Différents essais cliniques ont démontré qu’il agit mieux qu’un placebo, notamment en bloquant certains récepteurs de la sérotonine impliqués dans le réflexe nauséeux. Il agit à la fois sur le cerveau et sur le système digestif, réduisant les gaz et les ballonnements. À cet effet, Le NHS britannique recommande même les thés au gingembre pour soulager les nausées légères. À petites doses, il constitue une alternative naturelle aux médicaments antiémétiques.

Une épice aux puissantes propriétés anti-inflammatoires

Riche en gingérols et shogaols, le gingembre agit comme un anti-inflammatoire naturel. Des études récentes ont montré qu’il peut réduire l’activité des neutrophiles, des globules blancs souvent hyperactifs dans les maladies auto-immunes comme le lupus ou la polyarthrite rhumatoïde. En limitant la formation excessive de pièges extracellulaires (NET), il contribue à apaiser les réactions immunitaires excessives. Par ailleurs, ses effets antimicrobiens renforcent également son action contre les infections respiratoires, ce qui en fait un remède apprécié contre les maux de gorge et les symptômes du rhume.

L’atténuation de certaines douleurs chroniques

Le gingembre peut atténuer les douleurs liées à l’arthrose, aux règles ou aux courbatures post-exercice. Une étude a montré qu’une dose quotidienne de 2 g pendant 11 jours réduisait significativement les douleurs musculaires. D’autres recherches suggèrent d’ailleurs qu’il rivalise avec l’ibuprofène pour soulager les douleurs menstruelles. Son action repose sur l’inhibition des prostaglandines et leucotriènes, molécules inflammatoires responsables de la douleur. Ainsi, il agit également sur le système nerveux en modulant les signaux douloureux, ce qui en fait une option naturelle pour les douleurs modérées.