CRITIQUE – À Grasse, le Musée Fragonard tire de l’oubli cette peintre, fille d’aristocrate, qui sut mener carrière à Paris à travers tous les régimes jusqu’à la Restauration.

Après Marguerite Gérard, les quatre sœurs Lemoine ou leur cousine Jeanne-Élisabeth Chaudet, Carole Blumenfeld, historienne de l’art spécialiste du premier romantisme en peinture, est partie sur les traces d’une autre portraitiste femme de cette époque : Adèle de Romance (1769-1846). De sa plongée dans les archives tant à Paris qu’en région, minutier central des notaires inclus, elle est ressortie avec quantité de précisions relatives à cette artiste à peu près oubliée.

Et avec les moyens d’une exposition au Musée Fragonard de Grasse, un endroit aussi agréablement parfumé que riche en art avec la collection Hélène et Jean-François Costa. Ce fonds original se concentre sur les peintres actifs durant la fin de l’Ancien Régime, les suivant si besoin jusqu’à la Restauration. Le parcours en trois salles seulement rassemble une vingtaine de toiles autographes, plus quelques autres dues à des rivales ou amies. La majeure partie de cet ensemble original émane de propriétaires privés ; souvent…

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Le Figaro

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