La future adversaire de Rachida Dati et de Michel Barnier évoque des délais trop serrés, un télescopage avec les Journées du patrimoine et le calendrier judiciaire de Rachida Dati.
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Publié le 24/08/2025 20:58
Temps de lecture : 2min
Une personne vote lors des élections législatives à Nanterre (Hauts-de-Seine), le 7 juillet 2024. (CLAIRE SERIE / HANS LUCAS / AFP)
Elle veut gagner du temps. Frédérique Bredin, candidate du PS à l’élection législative partielle de Paris, demande à François Bayrou un report de deux semaines du scrutin, prévu les 21 et 28 septembre. « J’en appelle à vous pour vous demander de bien vouloir modifier le décret initial par lequel vous avez arrêté les dates de l’élection législative partielle de la 2e circonscription de Paris », a-t-elle écrit dans un courrier au Premier ministre, daté du 18 août.
S’étonnant d’un délai retenu « aussi court », la socialiste rappelle que la législative partielle dans la 5e circonscription des Français de l’étranger est prévue les 28 septembre et 12 octobre, tandis que le scrutin organisé dans la première circonscription du Tarn-et-Garonne aura lieu les 5 et 12 octobre. « Les habitants et les candidats de la 2e circonscription parisienne disposent, de ce fait, de deux semaines de campagne de moins (…), ce qui signifie moins de temps d’information, de rencontres et de débats », déplore-t-elle.
Pour cette élection, Frédérique Bredin, 68 ans, sera notamment opposée à l’éphémère Premier ministre Michel Barnier, investi par LR, et à la candidature dissidente de Rachida Dati. Elle pointe d’ailleurs le calendrier des Journées européennes du patrimoine, qui se dérouleront le week-end du premier tour. En tant que ministre de la Culture, Rachida Dati sera « amenée à s’engager publiquement » dans les médias, alors que les autres candidats auront « obligation de ne plus s’exprimer » du fait de la fin de la campagne officielle, redoute la candidate du PS.
L’ex-ministre de François Mitterrand rappelle enfin que la date du procès de Rachida Dati, renvoyée pour corruption et trafic d’influence, devrait être connue le 29 septembre, soit le lendemain du second tour. Elle dit ainsi à François Bayrou vouloir « s’assurer » que le choix des dates du scrutin est « sans lien avec les échéances judiciaires » de sa rivale.