Publié le
17 avr. 2025 à 10h03
Le piquet de grève reste en place. Face au refus de la collectivité de revaloriser leur prime de travaux dangereux et insalubres, la majorité des agents de la collecte des déchets ménagers de Saint-Étienne Métropole ont décidé mercredi de reconduire leur grève, qui dure depuis dix jours.
« Après avoir constaté l’absence de volonté de négocier des élus, avec qui aucune réunion n’est programmée, nous avons déposé aujourd’hui (mercredi) un nouveau préavis de grève qui court jusqu’au 4 mai », a expliqué à l’AFP Mickaël Chambas, secrétaire général CGT de Saint-Étienne Métropole.
Les grévistes veulent une « revalorisation de la prime pour travaux dangereux »
Une des principales revendications des grévistes concerne la « revalorisation de la prime pour travaux dangereux et insalubres, afin qu’elle soit portée de 75 à 120 euros par mois pour les 131 salariés du service », indique le représentant syndical.
Une augmentation justifiée selon lui par une « augmentation des quantités collectées lors des tournées. Le nombre de ces dernières a été réduit, les conditions d’accès aux déchetteries sont restreintes, donc le poids des bacs augmente avec de plus en plus de matières dangereuses à l’intérieur », poursuit-il.
La mairie fait appel à des prestataires
Selon Mickaël Chambas, « 31 des 33 camions de ramassage des ordures ménagères, qui collectent environ 700 tonnes par semaine sur une partie de la métropole stéphanoise, sont à l’arrêt ».
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Face à l’amoncellement d’ordures, « qui empêche de marcher sur les trottoirs de certaines rues », souligne Laurent Pelletier, gérant d’un bar et d’une discothèque de la métropole, certaines villes, dont Saint-Étienne, ont annoncé faire appel à « des prestataires pour ramasser les sacs-poubelle laissés à même le sol, évoquant un problème de salubrité publique ».
Avec AFP
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