Outre les favoris – ou supposés tel, on notera aussi bien la très convaincante première immersion dans le grand bain du promu niortais que la performance de Suresnes du côté de Rouen.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que ceux dont on attend monts et merveilles ont frappé d’entrée. Les performances de Chambéry, de Narbonne et de Nice ne sauraient être passées sous silence. Protagonistes de la demi-finale promotionnelle 2021 et de l’épilogue 2024, Audois et Azuréens, mine de rien, s’étaient déjà pris, dans un passé récent, les pieds dans le tapis à l’occasion de leurs déplacements, qui à Massy, qui à Tarbes. Bien qu’appelés à évoluer en infériorité numérique et bien que rejoints au score (17-0, puis 17-17), les Narbonnais ont su faire le dos rond et creuser un écart suffisant.

Nice de son côté n’a pas fait de détail, bonus offensif à la clé. Que les vaincus bigourdans se rassurent, ils ne seront pas les seuls à souffrir mille morts face au relégué de l’échelon supérieur. Au sujet de Chambéry, on ne saurait parler de purgatoire puisque les Savoyards n’ont pas encore goûté aux joies du Pro D2. Qu’importe, ce premier rendez-vous a été honoré comme il se doit et une présence ininterrompue aux avant-postes est un scénario tout de ce qu’il y a de plus envisageable. Pas de faux pas à domicile non plus pour Niort, Bourgoin-Jallieu et Périgueux. Le promu deux-sévrien s’est même offert le luxe de priver l’un de ses éventuels concurrents directs du bonus défensif. Autant dire par exemple que, dans l’absolu, Albi, en ne concédant que sept longueurs d’écart à son hôte berjallien, ne fait pas une si mauvaise opération que cela. En 2024-2025, les Nord-Isérois avaient été trop inconstants sur leurs terres pour espérer jouer un rôle un peu moins ingrat que celui de simple candidat au maintien.

Périgueux à l’expérience

Leur entrée en lice ne devra toutefois correspondre en aucun cas à un simple coup d’épée dans l’eau. Entre Périgourdins et Rennais, dont l’opposition, dans le dernier carré de l’édition 2022 du championnat de… Fédérale 1, est restée dans les annales, force est restée cette fois aux premiers nommés, il est vrai plus aguerris, ou, c’est selon, plus expérimentés. Le revenant (plutôt que nouveau venu) breton s’en remettra, qui a pris une partie de la mesure du chemin lui restant à parcourir. Enfin, Suresnes n’a pas attendu longtemps pour rendre aux Rouennais qui les avaient battus deux fois la saison passée la monnaie de la pièce. À charge pour le demi-finaliste (tout de même, ne l’oublions pas !) normand du dernier épisode de réagir au plus vite.