Thibault Morlain
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Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.
L’été dernier, l’OM surprenait tout le monde en annonçant l’arrivée de Roberto De Zerbi au poste d’entraîneur. Rapidement adulé par les supporters olympiens, l’Italien a toutefois dû faire face à de nombreuses critiques. Raymond Domenech a notamment été l’un des grands détracteurs de De Zerbi et il s’est d’ailleurs expliqué à ce sujet.
Roberto De Zerbi a beau avoir terminé 2ème pour sa première saison sur le banc de l’OM, cet exercice n’a pas été de tout repos pour l’Italien. En effet, les critiques ont été nombreuses. Raymond Domenech a d’ailleurs fait partie de ceux à s’attaquer à l’entraîneur du club phocéen. « Brighton, ils ont fini combien du dernier championnat anglais ? Il est derrière tous les gros. C’est Reims, bravo. C’est sa place. Il était à Sassuolo avant et n’a fait qu’une année à Donetsk… Je n’ai rien contre le fait qu’il soit Italien. Il s’est rendu compte que l’année prochaine il allait finir 15e à Brighton, et c’est pour ça qu’il est parti. Mais je ne dis pas que c’est un mauvais entraîneur », avait notamment balancé l’ancien sélectionneur de l’équipe de France, tout en rajoutant régulièrement sur De Zerbi au cours de la saison dernière.
« J’ai beaucoup critiqué De Zerbi »
Interrogé par la Gazzetta dello Sport, Raymond Domenech est revenu sur ses critiques à l’encontre de Roberto De Zerbi la saison dernière. Il a alors expliqué à propos de l’entraîneur de l’OM : « Au début, je l’avoue, j’ai beaucoup critiqué De Zerbi. Non pas parce qu’il est italien, mais parce que tout le monde attendait de lui qu’il fasse étalage du football de champagne qui a fait sa réputation en Angleterre ».
« Il a réintroduit un peu de ce bon vieux style défensif italien dans son jeu »
« Il me semble qu’il a vite compris que les équipes de Ligue 1 sont bien positionnées, même tactiquement. Et après avoir essuyé quelques revers contre Auxerre, Reims et même à domicile, il a réintroduit un peu de ce bon vieux style défensif italien dans son jeu. Et le fait qu’il ait opéré des changements à la volée est, à mon avis, un signe d’intelligence », a ensuite poursuivi Raymond Domenech.