Après avoir publié des recueils de poèmes, des pièces de théâtre, des essais et des nouvelles, le poète, écrivain, dramaturge et metteur en scène, Yvon Wilfride Lewa-Let Mandat met à la disposition des lecteurs « L’appel au devoir patriotique », son premier roman de 296 pages. Ecrit dans un genre hybride, l’ouvrage au relent autobiographique est un agencement de plusieurs séquences liées à la vie de l’auteur. Comme une épopée glorieuse, l’auteur est au centre des faits historiques de son pays, le Congo. « Dans cet ouvrage, l’auteur aborde des thématiques telles la mauvaise gouvernance des Etats africains avec leurs corollaires de vices qui empêchent ce continent, pourtant berceau de l’humanité, à prendre son envol vers la modernisation et le développement. Il place le curseur sur son propre pays, la République du Congo, pays béni de Dieu avec des ressources naturelles abondantes et un capital humain, pétri de talent et de gigantesques potentialités. Hélas, son peuple git dans la précarité et la misère. Quel paradoxe ! s’exclame l’auteur qui s’érige en voix des sans-voix », a dit Herman Rodrigues Bouiti. Et le critique littéraire d’ajouter : « Loin de se borner à ne faire qu’un diagnostic de la société congolaise, il suggère des pistes de solutions. Mieux encore, il s’engage dans l’arène politique dans la perspective d’accéder au pouvoir exécutif pour gérer de manière saine les affaires de l’Etat en vue de l’amélioration progressive et exponentielle des conditions de vie des Congolais et Congolaises. Par conséquent, Yvon Wilfride Lewa-Let Mandah annonce officiellement par le biais de ce livre son intention de candidater à la prochaine élection présidentielle en République du Congo en mars 2026. Son projet de société contenu dans l’ouvrage est La Namentitude, un néologisme qu’il présente comme l’art du bien-être pour tous et du bien faire par tous dans la cité. Nament étant pour l’auteur la cité idéale où il fait bon vivre ».
Par cet engagement, il voudrait que nous revenions à la vraie politique, la gestion saine de la cité avec parcimonie, avec sens de responsabilité. En tant que voix des sans-voix, Yvon Wilfride Lewat-Let Mandah prône la bonne gouvernance, la gestion saine des ressources naturelles, le retour à la méritocratie. Nous avons, a-t-il dit, les moyens de notre politique et de nos ambitions. « Nous demandons au peuple de nous rejoindre pour gérer la cité ensemble », a-t-il lancé.
Pour lui, son passage de l’art en tant que poète à la politique, et son entrée en politique en tant que serviteur de Dieu n’est que la concrétisation de ses écrits en actes, étant donné qu’il a toujours dénoncé à travers ses ouvrages ou ses prises de parole les déviances qui gangrènent notre société et retardent le développement du pays, citant l’exemple du poète Léopold Sédar Senghor, un de ses modèles qui dirigea avec brio le Sénégal et aussi David ou Moise dans les Saintes écritures qui conduisirent brillamment le destin de leur peuple.
Yvon Wilfride Lewa-Let Mandah parcourt l’Afrique et le reste de la planète représentant son pays à des Congrès mondiaux et autres évènements culturels en tant que président national du Centre de la République du Congo de l’Institut international de théâtre (IIT), une organisation affiliée à l’Unesco. Depuis près de 30 ans, il mène une carrière de poète, écrivain, et metteur en scène. Manager de logistique du personnel, il a longtemps mis son expertise sur les sites et barges pétroliers On /Offshore, comme agent des sociétés et entreprises Getma Congo, Necotrans et Congo Energy Service du Groupe Navitrans. Interprète et traducteur bilingue émérite, il enseigne les langues française et anglaise. Il est aussi expert en communication, médiation et prévention et résolution des conflits après sa formation dans ce domaine à l’école de la Paix de Grenoble (France).
Ancien leader du Cercle biblique évangélique (CBE) de l’Eglise évangélique du Congo (EEC) à Pointe-Noire, il est aussi diacre à l’EEC. Responsable de l’Action évangélique pour la paix (AEP), Yvon Wilfride Lewat-Let Mandah est diplômé de l’Institut de formation aux ministères et aux Œuvres chrétiennes de Paris. Président du Centre du réveil chrétien international, antenne de Pointe-Noire, il y exerce le ministère pastoral. Ancien étudiant de la faculté des sciences de l’Université Marien-Ngouabi, il est marié et père de famille.