Nous avons appris le décès de Jean-Paul Noah, survenu brutalement dans sa 57e année dans la nuit de jeudi à vendredi. Figure nancéienne bien connue, Jean-Paul Noah était impliqué à la fois dans le monde culturel, associatif et politique de la cité. Il naît et grandit au Cameroun, et possède d’ailleurs un lien de parenté avec Yannick Noah. Après avoir obtenu son baccalauréat, il s’engage dans des études de droit, obtient une licence, avant de poursuivre son cursus universitaire à Lyon, où il décroche un DESS en direction de projet culturel.

À la faveur d’un stage à l’Institut français de Rabat, il rencontre Nadine Descendre, spécialisée dans la conduite de grands projets et événementiels culturels.

Une ville qu’il appréciait

Celle-ci le contacte, quelques années plus tard, pour l’associer à la célébration du 250e anniversaire de la place Stanislas. Il s’intègre d’emblée à la ville, dont il apprécie la douceur de vivre et la richesse culturelle. Remarqué par André Rossinot, il rejoint les services de la ville en tant que chargé de mission, dès 2002, puis la communauté urbaine du Grand Nancy en 2014, en qualité de directeur de cabinet, poste qu’il occupera jusqu’en 2020.

Depuis, Jean-Paul Noah avait poursuivi sa carrière dans la fonction publique, au sein de la préfecture de la Meuse, au service des collectivités locales.

Un homme impliqué

En parallèle, il avait rejoint le mouvement associatif local, en s’impliquant dans de nombreuses structures et mouvements. Resté fidèle à ses racines camerounaises, il fut notamment l’un des cofondateurs et administrateurs de la CAAAN (Coordination d’acteurs et d’associations africaines de Nancy). Il contribua aussi à instaurer, à Nancy, le Mandela Day.

Humaniste et cultivé, loyal et fraternel, Jean-Paul Noah laisse le souvenir d’un homme chaleureux, amoureux de la vie, et dont le rire sonore manquera à tous ses amis.