18:37
Donald Trump dit qu’il a parlé à Vladimir Poutine depuis sa réunion avec Volodymyr Zelensky
Donald Trump a répondu par l’affirmative lundi lorsqu’une journaliste lui a demandé s’il avait parlé à Vladimir Poutine depuis son sommet à la Maison-Blanche il y a une semaine avec Volodymyr Zelensky et plusieurs dirigeants européens. «Je crois que nous allons mettre fin à la guerre» a dit le président américain, sans donner plus de précisions et alors que son projet de réunir les présidents russe et ukrainien autour d’une même table semble dans l’impasse.
18:36
L’Ukraine dénonce la participation de Woody Allen à un festival de cinéma russe
L’Ukraine a dénoncé lundi la participation par visioconférence du célèbre réalisateur américain Woody Allen à un festival de cinéma de Moscou, estimant qu’il s’agissait d’une «insulte» aux victimes de l’invasion russe. Le cinéaste, âgé de 89 ans et répudié par une grande partie de son industrie en raison d’accusations d’agression sexuelle contre sa fille adoptive, s’est exprimé dimanche lors d’un événement en ligne de la Semaine du film international de Moscou.
17:34
Berlin maintient son soutien militaire annuel à l’Ukraine
Le vice-chancelier allemand Lars Klingbeil a demandé lundi des «garanties de sécurité fiables» pour l’Ukraine, lors d’une visite à Kiev. Il a annoncé que Berlin maintiendrait un soutien militaire annuel de 9 milliards d’euros au pays en guerre. A son arrivée, le numéro 2 du gouvernement a appelé à un cessez-le-feu et à «des garanties de sécurité fiables qui assurent une paix durable pour l’Ukraine».
Si «nous sommes au début des discussions» sur ces garanties, qui peuvent revêtir «des formes très différentes», Lars Klingbeil a pointé les objectifs d’une «armée ukrainienne réellement forte», et qu’une «production d’armements soit également intensifiée ici en Ukraine» pour que le pays puisse «se défendre et dissuader.»
Premier soutien de l’Ukraine en Europe, l’Allemagne maintiendra «chaque année» l’effort de 9 milliards d’euros déjà consenti en 2025, a aussi assuré le ministre des Finances. Cet engagement vaut pour «les budgets 2025, 2026, et au-delà», a-t-il dit. Cette enveloppe comprend essentiellement l’aide militaire, qui s’établira à 8,5 milliards en 2026 et 2027, mais aussi l’aide civile et l’accueil des réfugiés ukrainiens en Allemagne.
© STRINGER / keystone-sda.ch
15:31
En Pologne, le président met son veto à une loi prolongeant les aides aux réfugiés ukrainiens
Le président nationaliste polonais Karol Nawrocki a mis lundi son veto à un projet de loi prolongeant les aides aux réfugiés ukrainiens vivant en Pologne, proposant de les limiter aux Ukrainiens ayant un emploi. Ces aides «devraient être réservées uniquement aux Ukrainiens qui s’appliquent à travailler en Pologne», a-t-il déclaré à la presse, ajoutant qu’il «ne changerait pas d’avis».
15:19
La Norvège veut maintenir à 7,2 milliards d’euros son aide pour l’Ukraine en 2026
Le gouvernement norvégien va proposer de consacrer 85 milliards de couronnes (7,2 milliards d’euros) à l’aide pour l’Ukraine l’an prochain, comme en 2025, ont annoncé lundi les services du Premier ministre norvégien, Jonas Gahr Støre, le jour où celui-ci visitait Kiev. Si la proposition est adoptée par le Parlement, cela portera à 275 milliards de couronnes (plus de 23 milliards d’euros) l’aide totale, civile et militaire, que la Norvège, l’un des principaux soutiens de l’Ukraine, prévoit de fournir à Kiev sur la période 2023-2030.
«Le gouvernement souhaite reconduire l’aide extraordinaire à l’Ukraine l’année prochaine, et contribuer au total à hauteur de 85 milliards de couronnes en soutien militaire et civil», a déclaré Jonas Gahr Støre, cité dans un communiqué. «Parallèlement aux discussions sur un cessez-le-feu et la paix, la guerre en Ukraine se poursuit de manière intense. Dans cette situation, il est important d’affirmer un soutien fort et continu à l’Ukraine, sur les plans politique, économique et militaire», a-t-il fait valoir.
11:59
Le Français Vinatier doit comparaître aujourd’hui à Moscou pour «espionnage»
Le chercheur français Laurent Vinatier, déjà condamné à trois ans de prison en Russie, doit comparaître lundi devant un tribunal de Moscou pour des accusations d’«espionnage», ce qui laisse présager une prolongation de sa peine.
L’audience dans cette nouvelle affaire doit se dérouler à huis clos et concerne une enquête pour «espionnage» lancée à l’encontre du chercheur, a confirmé à l’AFP Anastassia Pychkina, porte-parole du tribunal de Lefortovo.
11:35
L’importance de Dniepropetrovsk pour les Russes
Oblast industriel du centre de l’Ukraine, Dniepropetrovsk est foulé par les faucons du Kremlin depuis juin. Il constitue l’une des cinq régions qui font l’objet d’une offensive russe, aux côtés de Lougansk, Donetsk, Kherson et Zaporijjia.
En juin, le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, indiquait que l’invasion de Dniepropetrovsk entrait dans le cadre de la création d’une «zone tampon» visant à protéger les frontières russes.
Notre article en juin dernier: Dniepropetrovsk, cinquième région d’Ukraine en proie aux fantasmes impériaux de la Russie
11:24
L’armée russe revendique la capture d’une nouvelle localité dans la région de Dnipropetrovsk
L’armée russe a revendiqué lundi la prise d’une nouvelle localité dans la région de Dnipropetrovsk, territoire du centre-est de l’Ukraine où elle a pénétré pour la première fois en juillet.
Selon le rapport quotidien du ministère russe de la Défense, ses troupes ont capturé le village de Zaporizké, situé à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de la ville de Velyka Novossylka sous contrôle russe depuis janvier.
09:57
Un vice-gouverneur arrêté en Russie pour des détournements de fonds
Un vice-gouverneur russe a été arrêté dans une affaire liée à des détournements de fonds dans la construction de défenses dans la région de Belgorod, frontalière de l’Ukraine et cible de plusieurs incursions armées ces trois dernières années, ont annoncé lundi les autorités.
«Tôt ce matin, Vladimir Bazarov, vice-gouverneur de la région de Koursk, a été arrêté», a annoncé sur Telegram son supérieur, le gouverneur par intérim Alexandre Khinsteïn. Selon lui, cette arrestation est liée à «son ancien poste dans la région de Belgorod», voisine de celle de Koursk, où M. Bazarov occupait la fonction de vice-gouverneur en charge de la construction.
«Selon les premières informations, l’affaire porterait sur la construction d’ouvrages défensifs», a-t-il précisé.
08:55
L’Allemagne veut des «garanties de sécurité fiables» pour l’Ukraine
Le vice-chancelier allemand Lars Klingbeil a demandé lundi des «garanties de sécurité fiables» pour l’Ukraine, à son arrivée à Kiev pour discuter d’une contribution de Berlin à un éventuel processus de paix dans la guerre qui l’oppose à la Russie.
«En étroite collaboration avec le chancelier fédéral, je cherche à déterminer comment l’Allemagne peut soutenir au mieux l’Ukraine dans un éventuel processus de paix», a déclaré le ministre allemand des Finances à son arrivée dans la capitale ukrainienne, selon un communiqué. Le social-démocrate a appelé à un cessez-le-feu et à «des garanties de sécurité fiables qui assurent une paix durable pour l’Ukraine».
«L’Allemagne assumera ses responsabilités», a-t-il promis, alors que l’obtention d’un accord entre Européens et Américains sur les garanties de sécurité à apporter à Kiev s’annonce complexe.
07:36
La presse canadienne revient sur le soutien d’Ottawa à l’Ukraine
Hier, le premier ministre canadien Mark Carney effectuait une visite surprise à Kiev, le jour de l’indépendance de l’Ukraine. Un déplacement qui a suscité l’intérêt de la presse et notamment celle canadienne, rapporte Courrier international dans sa revue de presse.
À Kiev, Mark Carney a d’ailleurs adopté «un ton ferme à l’égard du Kremlin», observe La Presse. «Le Canada connaît les leçons de l’histoire. Nous savons que Vladimir Poutine ne peut jamais être digne de confiance», a-t-il ajouté, «plaçant son discours sous le signe de la vigilance».
Le quotidien de référence Globe and Mail revient sur les détails des 2 milliards de dollars du soutien canadien pour Kiev: fabrication de drones au Canada et en Ukraine et approvisionnement en munitions et en véhicules blindés. Le Devoir rappelle par ailleurs que le déploiement de troupes en Ukraine n’est pas exclu.
07:20
Sur le terrain
A Kostiantynivka, des volontaires bravent le danger pour évacuer les habitants apeurés
Une habitante de Kostiantynivka, diabétique et handicapée, est évacuée par Eugène à gauche et Oleg à droite. Kostiantynivka, 23 août 2025. — © Boris Mabillard pour Le Temps
«Evacuation! Evacuation!» hurle Eugène, à côté de la camionnette blindée dans laquelle il embarque ceux qui ont décidé de tout abandonner pour fuir la guerre… Mais personne ne répond. La catastrophe? C’est la guerre qui a emporté la ville dans son maelstrom. A l’autre bout de la cour, une voiture garée dépasse du feuillage. Il reste donc des habitants. «Evacuation!» continue Eugène alors que son compère, un colosse aux mains gantées, frappe violemment les portes métalliques des allées. Quelqu’un apparaît enfin, une babouchka menue à la voix fluette: c’est la bonne adresse, le bon numéro. Il y a un couple qui se terre au deuxième étage. Un vieil homme en pyjama entrebâille la porte. «Non, non, nous ne sommes pas prêts, ce n’est pas possible.»
La suite du reportage dans le Donetsk à lire sur notre site
04:37
Où en sont les pourparlers?
Côté ukrainien: Volodymyr Zelensky a affirmé dimanche, qu’une rencontre avec Vladimir Poutine constituait le moyen «le plus efficace pour avancer». «Nous devons continuer à faire pression sur la Russie pour qu’elle mette fin à cette guerre, pour qu’elle y mette fin dans la dignité, avec une sécurité et une paix garanties. Cela n’est possible que grâce à la force combinée de tous ceux qui, dans le monde, veulent la paix et respectent le droit international. Le format des pourparlers entre dirigeants est le moyen le plus efficace d’aller de l’avant», a dit le président ukrainien.
Côté russe. Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a dénoncé la position du chef de l’Etat ukrainien qui, avait-il martelé, «s’entête, pose des conditions, réclame coûte que coûte» cette rencontre.
Côté américain. Dans un entretien avec la chaîne de télévision NBC, le vice-président américain JD Vance a pour sa part jugé que les Russes avaient ces derniers temps fait d’«importantes concessions» sur l’Ukraine auprès de Donald Trump. «Ils veulent en fait être flexibles sur certaines de leurs exigences fondamentales», a-t-il ajouté.