Pour la photo d’illustration de cet article, il s’est soumis à un exercice qu’il n’impose jamais à personne lorsqu’il est de l’autre côté de l’objectif : le portrait. « Je ne suis pas très à l’aise avec les modèles. Je préfère les paysages », confie Pascal Dulac, 60 ans. Contributeur passionné et régulier de CL, cet habitant de Magnac, président du club photo de Ruelle, offre toute l’année aux lecteurs ses clich…
Pour la photo d’illustration de cet article, il s’est soumis à un exercice qu’il n’impose jamais à personne lorsqu’il est de l’autre côté de l’objectif : le portrait. « Je ne suis pas très à l’aise avec les modèles. Je préfère les paysages », confie Pascal Dulac, 60 ans. Contributeur passionné et régulier de CL, cet habitant de Magnac, président du club photo de Ruelle, offre toute l’année aux lecteurs ses clichés étonnants, singuliers, lumineux. La photographie n’a pourtant jamais été son métier : il est électromécanicien chez Naval Group.
La photo qu’il a choisie : une grue de chantier « suspendant » l’astre au-dessus de l’Espace Carat.
Pascal Dulac
Son histoire avec l’image commence tôt. « C’est mon père qui m’a mis un boîtier entre les mains. Il tenait un magasin de radio-télé à Soyaux. Il était passionné de photo et de cinéma, mais moi, la vidéo ne m’a jamais intéressé ». De ses premières images de vacances, il a glissé peu à peu vers une démarche plus artistique. Ce qu’il aime par-dessus tout ? Les paysages, la nature et les jeux de lumière célestes.
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Pascal Dulac s’est spécialisé dans les ciels nocturnes et les alignements rares. « Certaines de ces images demandent des calculs complexes. D’autres sont simplement saisies au bon moment. » Il travaille avec deux boîtiers Nikon et apprécie les prises de vues techniques, celles qui exigent de la planification, et parfois un travail de retouche. « On recadre, on sublime, on transforme la photo en œuvre d’art ». Son idéal ? « Être là à l’instant décisif ».
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« J’ai enfin réussi à photographier l’ISS passant devant la Lune. Ce jour-là, tout s’est aligné. »
Il revendique une pratique solitaire de la photographie : « Je sors parfois avec mon ami Christian Lherme, mais j’évite les groupes. Je n’ai pas envie de faire la même photo que les autres. »
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Les clichés qui lui tiennent le plus à cœur ? « En janvier 2021, au bord de la Touvre, le givre et la brume ont formé un tableau irréel que j’ai réussi à immortaliser. Il y a aussi cette nuit où j’ai enfin réussi à capturer la Station spatiale internationale passant devant la Lune. Après plusieurs tentatives ratées, tout s’est aligné. »
Parmi ses autres prouesses, une super Lune semblant se lever derrière la cathédrale d’Angoulême, une grue de chantier « suspendant » l’astre au-dessus de l’Espace Carat, ou encore ce cliché mystique réalisé depuis le Calvaire d’Angoulême : il montre la rotation des étoiles autour de l’étoile polaire. Le résultat d’un long travail d’assemblage.
ce cliché mystique réalisé depuis le Calvaire d’Angoulême
Pascal Dulac
Son « miroir éphémère », saisi lors des crues de décembre à Bourgine, a remporté un prix au concours de la Fédération des clubs de la défense. Unep photo en noir et blanc prise dans l’Aubrac a également été distinguée.
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Cette année, Pascal Dulac participe à deux festivals : l’Émoi photographique à Angoulême et Les Chemins de la photo dans l’Aube. L’occasion de partager, encore et toujours, sa quête de lumière.