En marge des journées d’été écologistes organisées à Strasbourg, le Parti communiste français (Hülliya Turan), Place Publique (Philippe Appel et Marina Lafay), Génération·s (Sophie Dupressoir) et Alternative Alsacienne (Jonathan Herry) cosignent une missive pour constituer un « pôle de gauche » et « impulser un nouveau cap » en ne se limitant pas à « une simple continuité ».

Ils souhaitent mettre les questions de « justice sociale au cœur de toutes les politiques municipales » en les « articulant aux enjeux écologiques et démocratiques ». Après cinq années de mandat marquées par des crises, écrivent-ils, il reste selon eux beaucoup à faire en termes de « justice sociale », d’« écologie populaire » et de « démocratie active ». Ils déplorent « les politiques d’austérité du gouvernement Macron » responsables, selon eux, de la pauvreté et la précarité qui augmentent et des inégalités qui se creusent.

« Féministe, antiraciste, pacifiste »

Le pôle de gauche défend une ville « protectrice, inclusive, paisible et désirable ». Son projet municipal sera « féministe, antiraciste, pacifiste, qui irrigue […] en priorité les quartiers populaires ». Il défend « l’état d’urgence sociale », avec l’extension des dispositifs de gratuité et le renforcement des tarifications sociales et la lutte active contre la précarité. Il souhaite aussi « amplifier la lutte contre le dérèglement climatique », en luttant contre les passoires thermiques et en créant des espaces verts de proximité.

Les quatre forces d’appui de l’actuelle majorité écologiste à Strasbourg militent pour renforcer les services publics, créer une « sécurité sociale de l’alimentation », étendre la gratuité des transports en commun et soutenir les politiques de vélo. Enfin, elles veulent « éradiquer le mal-logement » et faire de Strasbourg « une ville refuge par un accueil digne des migrants ».