« J’ai eu une bonne réunion avec l’Envoyé spécial du président des Etats-Unis, le général Keith Kellogg », a écrit Volodymyr Zelensky sur les réseaux sociaux. « Nous avons discuté de la manière dont nous pouvons influencer les Russes, les contraindre à prendre part à de réelles négociations et à mettre fin à la guerre. Sanctions, droits de douane – tout doit rester à l’ordre du jour », a-t-il ajouté. Il a par ailleurs affirmé que Washington et Kiev élaboraient des garanties de sécurité, réclamées par l’Ukraine à ses alliés occidentaux pour se protéger de futures attaques russes en cas d’accord de paix. Volodymyr Zelensky a dit s’attendre à ce que leurs principaux points soient esquissés « sous peu ». Mais trouver un accord sur les garanties de sécurité s’annonce complexe.

Européens et Américains ont évoqué différentes possibilités allant d’une clause de sécurité collective inspirée de l’article 5 de l’Otan, au déploiement d’un contingent militaire en Ukraine, ou encore à un soutien en matière de formation et d’armements. Moscou, qui considère l’expansion de l’Otan à ses frontières comme l’une des « causes profondes » ayant mené au conflit, rejette de son côté catégoriquement la plupart de ces éventualités et veut que ses exigences soient prises en compte.

L’émissaire américain Keith Kellogg s’est rendu en Ukraine pour participer le week-end dernier à la célébration de l’indépendance de cette ancienne république soviétique, envahie par la Russie depuis 2022.