Les intentions d’embauche sont en baisse de 10% par rapport à l’an passé selon l’enquête « Besoins en main-d’œuvre » (BMO) de France Travail Ile-de-France. © DR
Selon l’édition 2025 de l’enquête « Besoins en main-d’œuvre » (BMO) de France Travail Ile-de-France, 440 900 recrutements sont projetés par les employeurs en Ile-de-France cette année. Des intentions d’embauche en baisse de 10% par rapport à l’an passé (contre -12,5% au niveau national) qui s’expliquent par un recul de 2,8 points de la proportion d’établissements prévoyant d’embaucher (21,8% cette année contre 24,6% en 2024). Mais « cette baisse de 10% fait suite à une année 2024 exceptionnelle et traduit un réajustement plutôt qu’un ralentissement structurel de l’activité », nuance France Travail.
L’Ile-de-France concentre d’ailleurs à elle seule 18 % des projets de recrutements à l’échelle du pays. Des emplois permanents pour une large majorité contre 12,2 % d’emplois saisonniers. Et des embauches en emploi durable (CDI et CDD de plus six mois) pour 85,9 % des projets (contre 70,2% au niveau national). Et si 53% des projets de recrutements étaient jugés « difficiles » à pourvoir l’an passé, cette part passe à 41,7% cette année.
Les métiers qui embauchent
Les services représentent plus de sept intentions d’embauche sur dix. Dans le top dix des métiers les plus recherchés on trouve, dans l’ordre, ceux d’aides de cuisine et d’employés polyvalents de la restauration (avec 16 480 projets de recrutements), ceux d’agents d’entretien de locaux (14 800 projets), d’artistes (14 210 projets dont 35,7% d’emplois saisonniers), d’agents d’accueil et d’information (13 250 projets), de serveurs de cafés restaurants (12 580 projets), d’ingénieurs et cadres d’étude, recherche et développement en informatique et télécom (11 640 projets), de professionnels de l’animation socioculturelle (10 190 projets), d’agents de sécurité et de surveillance (9 660 projets), d’aides-soignants (8 700 projets), et de professionnels des spectacles (8 010 projets).
L’étude met également en lumière des taux de difficulté de recrutement importants pour certains métiers comme ceux d’éducateurs spécialisés et autres intervenants socio-éducatifs (69,8 %), d’infirmiers et de sages-femmes (70,8 %) ou encore le métier d’aide à domicile et auxiliaire de vie qui présente le plus grand nombre de projets de recrutement jugés difficiles à pourvoir (73,4 %).
Paris en tête
Au niveau géographique, la majorité des projets de recrutements sont à Paris (131 340). Viennent ensuite les Hauts-de-Seine (75 630), la Seine-Saint-Denis (53 330), le Val-de-Marne (40 560), les Yvelines (37 940), la Seine-et-Marne (36 850), l’Essonne (33 530) et le Val-d’Oise (31 730).
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