Et oui il n’y a que 37 numéros sur une roulette de cazingue, pour jouer le 47 il faudra ruser! (Photo ci-dessus, Pixa bay). Pourquoi 47? On verra plus bas, c’est le chiffre miracle d’une fin de saison phénoménale… Sur des circuits superbes comme Assen ou au Mugello, Marquez est intouchable. Sur un circuit bof bof comme la Hongrie il a dit lui-même que c’était son sprint le plus facile de l’année. Touché au départ du GP, perdant deux places, il attendu sagement que l’occasion se présente, il colle quatre secondes à son second Acosta. Mathématiquement il a un seul adversaire, son frère qui a été inexistant en Hongrie, auquel il a collé 34 points en un seul week end. Il y a encore quinze jours, les (soi-disant !) experts assuraient que le titre ne viendrait pas avant le Japon, ce qui eût été déjà un record en MotoGP. Il reste deux GP avant le soir de Misano et Marc a 175 points d’avance sur son frère, il lui en faudrait 223, il en manque donc quarante-sept. Ce qui est énorme, en cas de nouveaux doublés il y a 74 points à prendre, c’est donc possible. Un pari énorme, que lui ne fait pas, il est beaucoup trop superstitieux mais que je fais depuis un paquet de GP, parce que sur une année pareille, il faut un record… Records ? On rappelle les siens. En 2014, treize victoires dont dix d’affilée. En 2019 douze victoires donc cinq d’affilée. Après la Hongrie il en est à dix victoires cette année, et oui, il a été battu aux USA (Bagnaia) à Jerez (Alex Marquez) en France (Zarco) et en Angleterre (Bezzecchi). On ne compte pas les sprints qui rapportent seulement des points, rien en palmarès. Donc clairement ses propres records ne sont pas atteints. 2013 ne sera toujours pas battu à supposer que Marc gagne encore Barcelone et Misano. Le premier record touchable est donc celui du titre décroché le plus précoce de l’histoire du MotoGP, en seize GP, à six courses de la fin. On ajoute que Misano est le circuit favori de Rossi, qui voue une haine farouche à Marquez. S’il y a un truc qui peut pousser Marquez à se dépasser (les autres ne le peuvent pas, lui si…) c’est probablement cette perspective-là. Et j’avoue que d’une part, cette année ne me lasse pas (la Hongrie si, juste à cause du circuit, parce qu’il y a eu de la bagarre, Martin a dû dépasser dix pilotes !) l’an dernier a été une lutte au couteau, cette saison c’est une marche à l’Everest. Et puis on voit bien poindre de gros espoirs à l’horizon, Martin bien sûr, Bezzecchi, Acosta, Alonso (en Moto2), on voit aussi des marques refuser de se coucher sous Ducati, c’est prometteur. Titre 2025 à Misano, ce serait immense ! Cette chute aux USA alors qu’il était en tête lui coûte horriblement cher mais c’est encore faisable. On parie ? Autre symbole… Misano 2025 serait sa centième victoire TTC (toutes cylindrées confondues). Gaz mec !