Vingt ans déjà ! Aussi incroyable que cela puisse paraître, « L’Amour est dans le pré » a ouvert sa vingtième saison ce lundi soir sur M 6. Comme d’ordinaire, le recette pour trouver une âme sœur aux quinze candidats, douze hommes et trois femmes, de cette nouvelle cuvée reste la même. Après la diffusion des portraits en janvier dernier, place aux longues séances de speed datings. Toujours commenté par Karine Le Marchand dans une salle à côté des rencontres. « Moi, je vous préviens, je suis comme vous, je veux glousser, chouiner et voir du coup de foudre à gogos ! Je déclare la saison 20 ouverte, officiellement », s’amuse Karine Le Marchand, en préambule.

Le ballet des prétendants s’ouvre avec notre chouchou de la saison, le sémillant Gilles, 59 ans, céréalier et collecteur de lait dans le Pays de la Loire. L’amour, il le cherche depuis des années et compte bien le trouver grâce au programme. « Je suis super content, je suis super heureux, je suis à la limite de faire une crise cardiaque mais les prétendantes me feront du bouche-à-bouche pour me réanimer », s’amuse-t-il avant de les rencontrer.

Si rapidement, il craque sur Pascaline, tout en bottes rouges et avec son « œil coquin », ses speed datings sont surtout marqués par sa rencontre tout en sensualité avec une certaine Léa. Cette séduisante maman et récente grand-mère, qui se présente d’origine ivoirienne et guadeloupéenne va tout donner pour le séduire. Lors de leur entretien, la quinqua l’invite à danser un zouk, collés serrés sur le langoureux titre « Ancrée à ton port » de l’artiste guyanaise Fanny J.

« Hellooooooo, vous êtes célibataire ? »

Gilles, carrément gêné, se tortille dans tous les sens lors de cette chorégraphie aussi improvisée qu’hilarante. Il préférera Isabelle, plus sobre chargée de communication en Alsace et Pascaline. Et il leur annoncera qu’elles continuent l’aventure avec elles en les invitant à danser sur « On va s’aimer » de Gilbert Montagné dans un moment ultra-sympathique.

Karine Le Marchand, très en forme, n’est pas en reste dans cet épisode. Alors qu’elle est en train d’interroger Océane, jeune maraîchère bretonne de 26 ans, sur le ponton de la péniche du tournage, l’animatrice se déconcentre. Pourquoi ? Car un homme passe en bateau sur la Seine, juste à côté. « Hellooooooo, vous êtes célibataire ? », lui lance l’animatrice de sa voix haut perchée puis coupée dans son élan par la candidate. « Pour toi ou pour moi ? », lui lâche-t-elle alors. « Pour moi, enchaîne l’animatrice. Tu sais que moi, à un moment donné, il va falloir que j’aille vers des gens de mon âge hein. C’est pour moi lui ! Tu le verrais habiter à la ferme celui-là ? Franchement, il serait bien mieux dans mon élément que dans le tien », rétorque Karine Le Marchand, avant de reprendre son entretien.

Un pas de côté qui va porter chance à Océane. La candidate aura un coup de cœur, notamment pour Florian, un autre Breton de 33 ans. Avec lui, tout semble fluide, il lui offre un bol breton à son nom, la couvre de compliments et discute de l’envie commune de construire une famille. Sous le charme, Océane va lui proposer de le rejoindre dans sa ferme. « J’ai un coup de cœur, j’ai hâte de voir ce que cela va donner dans la vraie vie », glisse-t-elle.

« C’est le coup de foudre, là »

Autre figure de cette saison, Jean-Louis, l’éleveur de vaches laitières d’Occitanie. Celui qui vit encore avec sa maman, à 53 ans, s’est coiffé d’un nouveau béret pour aller à la rencontre de ses prétendantes. Et ce n’est pas un petit pet lâché avant de monter dans un taxi, et subtilement gardé au montage pour un speed dating « pétaradant » comme le glisse la voix off qui va gâcher la fête.

« C’est un amour, c’est la beauté incarnée, confie Karine Le Marchand à ses trois prétendantes. Ses rencontres sont particulièrement touchantes, toujours sur le fil de la pudeur. Avec Sophie, la Brune méridionale à l’accent chantant, tout semble rouler. « Il ne fait pas d’orage aujourd’hui, c’est le coup de foudre là, j’ai changé de dimension », conclut-il avant de l’inviter à la ferme, avec une autre Sophie, blonde cette fois. « Quand tu as parlé de ta maman, je me suis retrouvée, lui lâche-t-elle. Et je me suis dit, c’est quelqu’un de bien »,