DÉCRYPTAGE – L’annonce du premier ministre d’un vote de confiance le 8 septembre a fait grimper à plus 3,50 % le taux auquel l’État emprunte à dix ans, tout proche de celui de notre voisin transalpin.

La séance de la Bourse de Paris n’était pas terminée lorsque François Bayrou a annoncé qu’il engagerait la confiance de son gouvernement le 8 septembre. Les investisseurs n’aimant rien moins que l’incertitude, le CAC 40 a accentué en fin d’après-midi son recul entamé dans la journée. Résultat, l’indice phare de la Bourse de Paris a terminé la journée en recul de 1,59 % lorsque Francfort ne lâchait que 0,37 % et Milan 0,19 %. « Les marchés voient bien que la survie de François Bayrou à son poste de premier ministre est de moins en moins assurée » et que « son gouvernement ne tient plus qu’à un fil », explique à l’AFP Vincent Juvyns, stratégiste à ING.

Surtout, il est un thermomètre, particulièrement guetté par les responsables politiques comme par les analystes : le taux auquel la France emprunte sur les marchés. Le taux à dix ans qui reflète la confiance des grands investisseurs – banques, fonds de pension, assureurs – dans la dette d’un pays, s’est nettement tendu. Dans les…

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Le Figaro

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