Photo d’illustration du littoral français, qui risque d’être confronté à des vagues d’environ 5 mètres de hauteur entre ce mardi 26 et mercredi 27 août.

Philippe TURPIN / Getty Images/Photononstop RF

Photo d’illustration du littoral français, qui risque d’être confronté à des vagues d’environ 5 mètres de hauteur entre ce mardi 26 et mercredi 27 août.

MÉTÉO – Gare aux vagues. Le littoral français va être confronté à partir de ce mardi 26 août à un « phénomène atypique » de houle cyclonique, causé dans l’Atlantique par l’ex-ouragan Erin, actif la semaine dernière au large de la côte est des États-Unis. De quoi générer d’impressionnantes vagues en France, comme le rappelle Météo-France.

Sur son site, le service de prévisions météorologique français explique en effet que cette dépression va générer « une houle énergétique avec des vagues de 4 à 5 mètres sur les rivages atlantiques et d’entrée de Manche, avec une élévation du niveau de la mer pouvant créer des submersions locales, notamment au moment des pleines mers, soit le matin en Bretagne, le soir en Aquitaine ».

Dans ces conditions, plusieurs départements de la façade atlantique ont d’ores et déjà été placés ce mardi matin en vigilance jaune vague-submersion. Parmi ces départements, on compte les Pyrénées-Atlantiques, les Landes, la Gironde et la Charente-Maritime, ainsi que le Finistère et les Côtes-d’Armor. À cette heure, la vigilance jaune doit rester en vigueur pour la journée de mercredi sur ces zones du littoral atlantique.

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Il faut dire que cette houle cyclonique sera aussi source de « risque » pour les usagers de la mer, comme met en garde la préfecture maritime (Premar). Décrit comme un « phénomène assez atypique » et donc plutôt imprévisible par le capitaine de frégate Guillaume Le Rasle, porte-parole de la préfecture maritime de l’Atlantique, cette houle inhabituelle l’invite à lancer un « message de prudence ».

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Le littoral sera confronté à la « combinaison d’une forte houle, d’un vent modéré, avec probablement du beau temps », contrairement aux tempêtes habituelles, note-t-il. « On est encore en période estivale donc cette combinaison de facteurs fait qu’il y a un risque que les usagers de la mer sous-estiment la situation. »

Baïnes et risque d’érosion

C’est pour pallier ces risques que sur la réserve du banc d’Arguin (Gironde), langue de sable longue de quatre kilomètres à l’entrée du bassin d’Arcachon, l’équipe chargée de la conservation du site a démonté la cabane accueillant ses équipes, par crainte d’une submersion, et a averti les ostréiculteurs établis sur place pour qu’ils puissent prendre leurs dispositions.

Benoît Dumeau, conservateur de la réserve naturelle redoute « surtout la puissance des vagues », capable de provoquer une nouvelle érosion de cet écosystème fragile où nichent de nombreux oiseaux, face à la célèbre dune du Pilat.

Avec la houle cyclonique, il faudra aussi se méfier des baïnes, pour lesquelles une alerte maximale a été émise ce mardi. Ces courants marins dangereux pour les baigneurs seront particulièrement présents sur la journée de mardi et sur tout le littoral de la Nouvelle-Aquitaine.