« Je ne suis pas un dictateur », a affirmé lundi le dirigeant populiste, accusé de dérive autoritaire par ses opposants pour ses politiques en matière d’immigration et de sécurité.
lire plus tard
Pour sauvegarder cet article, connectez-vous ou créez un compte franceinfo
Sans paiement. Sans abonnement.
Fermer la fenêtre d’activation des notifications France Info
créer votre compte
se connecter
Fermer la fenêtre de présentation
Publié le 26/08/2025 08:19
Mis à jour le 26/08/2025 08:19
Temps de lecture : 1min
Le président américain, Donald Trump, dans le Bureau ovale de la Maison blanche à Washington (Etats-Unis), le 22 août 2025. (CHIP SOMODEVILLA / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)
Le président américain, Donald Trump, a jugé lundi 25 août que beaucoup d’Américains « aimeraient avoir un dictateur », lors d’une conférence de presse improvisée et prolongée dans le Bureau ovale de la Maison Blanche. « Beaucoup de gens disent : ‘peut-être que nous aimerions avoir un dictateur’. Je n’aime pas les dictateurs. Je ne suis pas un dictateur. Je suis un homme doué de beaucoup de bon sens et intelligent », a déclaré le dirigeant populiste, accusé de dérive autoritaire par ses opposants pour ses politiques en matière d’immigration et de sécurité.
« Vous envoyez l’armée et, au lieu de vous féliciter, ils vous accusent de prendre d’assaut la république », a-t-il déclaré, en référence à sa décision d’envoyer la garde nationale dans les rues de Washington pour des opérations de maintien de l’ordre.
Lors de cette conférence de presse, le républicain s’en est de nouveau pris à ses adversaires politiques, plus particulièrement aux démocrates pressentis pour être candidats à l’élection présidentielle de 2028. Il a en particulier traité de « sagouin » le gouverneur démocrate de l’Illinois, J.B. Pritzker, qui a récemment qualifié le président populiste de « dictateur ». « Donald Trump veut utiliser l’armée pour occuper une ville américaine, punir ses dissidents et marquer des points politiquement. Si cela arrivait dans n’importe quel autre pays, nous n’aurions aucun mal à appeler ça une dangereuse prise de pouvoir », a martelé lundi J.B. Pritzker.