Par
Laure Gentil
Publié le
26 août 2025 à 9h45
Les sapeurs-pompiers de Loire-Atlantique sont intervenus, peu avant 19h, dans un immeuble de sept étages, rue Michel Strogoff, à Nantes, ce lundi 25 août 2025.
Cette intervention a été demandée par GRDF suite au déclenchement d’un détecteur de monoxyde de carbone (CO) dans un appartement au premier étage. Le gaz a dû être coupé.
42 appartements affectés
Selon le Service départemental d’incendie et de secours, des « premières investigations » ont mis en évidence la présence de monoxyde de carbone « au moment de la mise en fonctionnement des chaudières dans plusieurs appartements de la cage d’escalier n°1, les relevés pouvant aller de 100 à 600 ppm » (le niveau de toxicité du CO est mesuré en partie par million N.D.L.R.).
Les symptômes en fonction de la concentration de CO
Un taux élevé de monoxyde de carbone peut mener à une intoxication. En fonction de la concentration dans l’air, les victimes peuvent connaître plusieurs symptômes :
– Entre 100 et 200 ppm : des légers maux de tête.
– Entre 400 et 800 ppm : vertiges, nausées, convulsions.
– Au-delà de 1600 ppm : décès dans un délai d’environ une heure.
Les pompiers ont aussi mené des « reconnaissances » dans les cages d’escalier n°2 et n°3. Les relevés se sont révélés « positifs » en CO dans certains appartements. Le gaz a été coupé impactant 42 appartements au total.
Aucune victime n’a été signalée par les pompiers.
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