Le 30 septembre 2025, le leasing social revient pour une deuxième édition, plus ciblée et mieux structurée. Objectif : proposer une voiture électrique abordable à un public aux revenus modestes, via une location encadrée et subventionnée. Cette année, les critères d’éligibilité sont stricts, mais les modèles disponibles sont nombreux et souvent surprenants, avec des choix judicieux pour les trajets urbains comme périurbains.
Des modèles variés mais rationnels : de la citadine à l’utilitaire léger
La liste des véhicules retenus pour le leasing social 2025 met l’accent sur la polyvalence et la sobriété énergétique. Les modèles proposés couvrent un large spectre, de la mini-citadine à l’utilitaire familial.
Chez Stellantis, on retrouve des valeurs sûres comme la Fiat 500e, au gabarit idéal pour la ville, ou la Peugeot e-208, déjà bien implantée sur le marché. La première séduit par son design rétro et son agilité, mais pêche côté autonomie (jusqu’à 320 km WLTP). La seconde, plus équilibrée, peut atteindre 400 km en version 2025, avec une finition améliorée.
Les amateurs de compacts opteront pour la Citroën ë-C3 ou l’Opel Mokka électrique. Ces modèles, bien que proches techniquement, diffèrent par leur philosophie : look plus assumé pour le Mokka, tarif serré pour la ë-C3. Cette dernière vise clairement l’entrée de gamme, avec un prix catalogue sous les 25 000 €, rendant son loyer en leasing social particulièrement attractif.
Pour les familles ou les pros, les ë-Berlingo, e-Rifter et Fiat E-Ulysse complètent l’offre, avec des volumes utiles et des configurations multiples. Leurs inconvénients sont connus : poids élevé, aérodynamisme limité et autonomie modeste (autour de 280–300 km), mais leur modularité compense largement.
Du côté du groupe Renault, la Megane E-Tech est la plus performante en autonomie (jusqu’à 470 km), mais son prix la place juste au seuil d’éligibilité. L’attente se porte aussi sur les futures Renault 5 et Renault 4, qui doivent faire le lien entre coût d’usage, plaisir de conduite et sobriété. Produites en France, elles bénéficient d’un éco-score favorable, indispensable pour valider leur intégration au dispositif.
Enfin, la Jeep Avenger, surprenante dans cette liste, mise sur son style SUV et sa traction avant pour séduire les jeunes actifs. Mais attention : son coffre est modeste et sa suspension ferme, ce qui peut limiter son confort sur long trajet.
Profiter du leasing social : une marche encadrée, mais accessible
Pour bénéficier du leasing social, il ne suffit pas d’avoir un revenu modeste : plusieurs critères cumulatifs sont exigés. Le revenu fiscal de référence doit être inférieur à 15 400 euros par part. De plus, l’utilisateur doit justifier que le véhicule est principalement destiné à un usage professionnel régulier, avec un trajet domicile-travail supérieur à 15 km. Cela exclut de fait les ménages vivant et travaillant en zone urbaine dense, sans besoin de déplacement motorisé.
Les loyers du leasing social sont plafonnés à 200 €/mois sur une durée de trois ans minimum, sans apport initial. En contrepartie, une aide de 7 000 euros par véhicule est octroyée par l’État via les certificats d’économie d’énergie (CEE), et non par le budget public classique. Ce mode de financement permet de maintenir un budget total de 370 millions d’euros pour l’édition 2025, soit 50 000 véhicules maximum.
La procédure d’inscription débutera le 30 septembre 2025 sur la plateforme dédiée, avec vérification de l’éligibilité en amont. En cas de validation, l’utilisateur pourra choisir parmi les concessionnaires partenaires, qui proposeront des modèles préconfigurés, avec livraison sous six à huit semaines.
Attention cependant : seuls les modèles produits ou assemblés en Europe, avec un éco-score favorable, seront maintenus dans la sélection. Cela exclut les voitures trop lourdes ou importées, comme les modèles chinois non européens, même compétitifs sur le plan tarifaire.