L’Agence régionale de santé (ARS) a actualisé ses données ce mardi 26 août et fait désormais état de neuf cas autochtones de chikungunya confirmés sur la commune, d’Eybens en Isère.
Pour rappel, tout a débuté par une suspicion de cas le 7 août. Le 12 août, ce cas autochtone de chikungunya était confirmé par le centre national de référence des arboviroses. Dans la nuit du 12 au 13, une première opération de démoustication était réalisée dans le quartier concerné. Une enquête épidémiologique avait ensuite démarré et le 21 août, sept cas étaient confirmés et quatre suspectés. Une nouvelle opération de démoustication a donc eu lieu dans la nuit du 21 au 22 août, mais elle n’a pas permis l’éradication si l’on en croit les statistiques. Une opération de démoustication doit être programmée très prochainement, a indiqué l’ARS, sans préciser de date exacte pour l’instant.
36 cas importés en Isère
« Le chikungunya se transmet de personne à personne par l’intermédiaire de la piqûre d’un moustique tigre, lui-même infecté par le virus », rappelle l’ARS sur son site internet. « On parle de cas autochtone quand une personne a contracté la maladie sans avoir voyagé dans une zone où la maladie sévit, dans les 15 jours précédant l’apparition des symptômes », précise-t-elle.
Par ailleurs, « dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, entre le 1er mai 2025 (début de la surveillance) et le 19 août, 154 cas de chikungunya importés ont été enregistrés, dont 36 dans le département de l’Isère », indique-t-on.