Lyon et sa région ont été frappés ces derniers jours par plusieurs attaques antisémites. Le dimanche 17 août, la plaque d’hommage aux Justes a été arrachée à Villeurbanne. Le 20 août, c’est un collège de Sainte-Foy-lès-Lyon qui a été tagué d’une croix gammée. Ce lundi 25 août, un père dénonçait l’agression et les insultes antisémites à l’égard de son fils , un adolescent de 14 ans, vendredi 22 août.

Des attaques d’une « gravité inédite », déplore la branche régionale Conseil Représentatif des Institutions Juives de France (Crif). « En une semaine, l’impensable est devenu ordinaire : l’école, la rue, le lieu de culte, tout est atteint. Ce n’est plus une succession de faits divers : c’est un climat, une atmosphère empoisonnée », poursuit l’organisation.

« L’incarnation de la lâcheté et de la haine »

Le Crif ajoute que « ces actes ne relèvent pas d’une « incivilité » mais d’un antisémitisme violent, répété, organisé ».

En réponse à ses attaques, le Crif réclame une « mobilisation immédiate de l’État et des collectivités », des sanctions pénales « exemplaires » ainsi qu’une protection plus importante aux abords des écoles et des synagogues.

« Quand des enfants juifs sont agressés à Lyon, ce n’est pas une communauté qui est menacée : c’est la République tout entière », conclut l’organisation.

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Mohamed Chihi, conseiller écologiste du 7e arrondissement de Lyon (Ecologiste) a quant à lui réagi ce lundi 25 août sur le réseau social BlueSky.

« Un adulte qui s’en prend à un enfant de 14 ans parce que Juif : c’est l’incarnation de la lâcheté et de la haine. […] L’antisémitisme et toutes les formes de racisme, de haine sont des poisons qui attaquent la République. Ils ne passeront pas. »