Par
Enzo Legros
Publié le
26 août 2025 à 13h26
De plus en plus de campus étudiants le mettent en place partout en France, et Toulouse ne manque pas à la liste. Le principe du congé menstruel, une période de repos accordée aux femmes souffrant de douleurs liées aux règles, intègre le quotidien de nombreuses universités. À partir de la rentrée de septembre 2025, l’un des trois établissements universitaires de Toulouse va mettre en place ce dispositif attendu par de nombreuses étudiantes.
L’ex Université Paul Sabatier se met au goût du jour
Il s’agit du plus grand campus de la Ville Rose, appelé jusqu’au 31 décembre 2024 l’Université Paul Sabatier et désormais renommé Université de Toulouse. L’établissement situé route de Narbonne ouvre donc la possibilité à ses étudiantes de se passer de plusieurs journées de cours au besoin.
Précisément, le conseil d’administration de l’université, rassemblé le 10 mars 2025, a accordé à l’unanimité un nombre de 8 jours « inscrits dans le régime des absences justifiées ». Au-delà de ce quota, il faudra passer par un rendez-vous chez le médecin pour justifier une période de congé plus longue.
Une expérience d’un an
Pour faire valoir ce nouveau droit étudiant, les personnes intéressées devront remplir un formulaire qui sera mis à disposition. Dans la délibération adoptée en mars, et signée par la présidente de l’université Odile Rauzy, est prévu le partage de « numéros utiles » et « d’informations sur la dysménorrhée » lors du dépôt de formulaire de congé.
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L’objectif étant de « rendre cette mesure accessible » et de prendre en compte « officiellement des dysménorrhées qui peuvent être invalidantes, affectant la qualité de vie et la capacité d’étudier ». Pour l’instant, le congé menstruel a été décidé pour l’unique exercice 2025/26. « Il fera l’objet d’un bilan et sera susceptible de réajustements », explique l’Université.
Deuxième université à accorder le congé menstruel
L’ex-Université Paul Sabatier n’est pas la grande première à tenter le congé menstruel. L’Université Toulouse Jean-Jaurès (UT2J) le propose également depuis l’année 2024/2025. « Chaque étudiante menstruée de l’UT2J a droit à une dispense dite » congé menstruel « permettant des absences ponctuelles en cours et travaux dirigés », explique l’établissement.
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Dans ce dernier, la règle est encore plus simple : il suffit de contacter l’enseignant assurant le cours dispensé avant l’après-lendemain de l’absence. Il n’y a pas non plus de limites de jours d’absences. Pour ce qui est de la dernière université, l’UT Capitole, aucun congé menstruel n’a encore été mis en place jusqu’ici.
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