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Rédaction Paris

Publié le

26 août 2025 à 13h02

Elle compte 32 stations, s’étend du sud-ouest (Châtillon – Montrouge) au nord de Paris (Saint-Denis – Université et Les Courtilles) sur 24 km et dessert notamment les gares Saint-Lazare et Montparnasse-Bienvenüe.
Avec plus de 550 000 voyageurs par jour, la ligne 13 est l’une des lignes les plus fréquentées du réseau RATP, surtout sur le tronçon nord à partir de Saint-Lazare qui présente la particularité d’une fourche. La question de son automatisation, votée en décembre 2022 par Île-de-France Mobilités, et donc la promesse de déplacements plus fluides pour ce flux de voyageurs, vient de connaître une nouvelle avancée, puisque Siemens Mobility vient de remporter auprès de la Régie des transports le contrat d’automatisation de la ligne, a annoncé ce mardi 26 août 2025 l’entreprise.

Objectif 2032

Ce contrat inclut le renouvellement du Poste de commande et de contrôle centralisé (PCC) de la ligne 13 et la formation des agents chargés de son exploitation, ainsi que l’équipement de 66 trains MF19. Il s’accompagne d’une option, pouvant aller jusqu’à trente ans, pour des prestations de maintenance sur la durée de vie du système. Son montant n’a pas été dévoilé à la presse.

« Le projet va commencer dès à présent et la ligne sera complètement automatisée avec la mise en circulation des premières navettes sans conducteur à partir de 2032 », précisé Siemens Mobility auprès de l’AFP.

La ligne 13 est déjà équipée d’un système d’automatisation partiel de Siemens Mobility, le GoA2, qui contrôle automatiquement l’accélération et le freinage du train, laissant au conducteur l’ouverture et la fermeture des portes, le départ et la sécurité. Le nouveau système d’automatisation intégrale permettra au train de circuler sans conducteur, notamment grâce à des capteurs sur les rails et dans les navettes. Un dispositif déjà en place sur les lignes 1, 4 et 14 du métro parisien.

« Le projet sera mené depuis notre centre de compétences mondial pour les automatismes ferroviaires et la cybersécurité situé à Châtillon », a déclaré le président de Siemens Mobility France, Alexandre Quéméneur.

Avec l’automatisation de la ligne, Siemens Mobility souhaite « renforcer la sécurité et la fréquence sur la ligne, tout en optimisant la consommation d’énergie ».

avec AFP

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