La Russie recrute massivement des jeunes femmes en Afrique du Sud pour une usine de drones d’attaque, ce qui a contraint le gouvernement du pays à réagir publiquement et à alerter ses citoyens du danger.
Le Centre de lutte contre la désinformation du Conseil national de sécurité et de défense ukrainien a rapporté cette information sur Facebook, selon Ukrinform.
La zone économique spéciale d’Alabouga mène une campagne publicitaire active pour recruter des travailleurs d’Afrique et d’Asie, promettant des salaires élevés et des perspectives de carrière. Il s’agit en réalité d’un emploi dans une usine militaire fabriquant des drones destinés à des frappes contre l’Ukraine.
Il est caractéristique que la Russie utilise la structure des BRICS pour recruter des travailleurs. Autrement dit, le Kremlin implique une organisation internationale qu’il s’efforce constamment de présenter comme un instrument de développement économique et de coopération pacifique, à des fins militaires, a noté le Centre de lutte contre la désinformation.
Cela démontre la véritable attitude du Kremlin envers l’Afrique : une source de ressources, notamment humaines. « Malgré la rhétorique de la propagande russe en Afrique, qui prétend combattre le colonialisme et s’opposer à l’Occident, la Russie recrée en réalité des pratiques coloniales, exploitant les populations vulnérables des États africains », a constaté le CPD.
Pour rappel, plus de 70 sabotages perpétrés au Royaume-Uni depuis 2022 sont liés à la Fédération de Russie.