On l’avait eu en mai dernier, et il n’avait pas caché son intention d’entrer dans la bataille des élections municipales de mars 2026 à Grenoble. Sans préciser ses idées de ralliement.
Mais aujourd’hui, on sait : l’ancien directeur de Grenoble école de management (GEM), aujourd’hui directeur adjoint d’une grande école de formation, Loïck Roche, rejoint Hervé Gerbi, chef de file d’Horizons (parti d’Édouard Philippe).
« Cette confiance renforce ma détermination à rassembler largement »
Il déclare : « S’engager pour sa ville, c’est offrir une part de soi. En 2026, j’ai choisi de m’engager pleinement aux côtés d’Hervé Gerbi, pour Grenoble et sa Métropole. J’ai confiance en Hervé Gerbi pour créer les conditions du rassemblement le plus large, celui qui permettra enfin l’alternance politique dont Grenoble a besoin. Avec lui, nous pouvons élaborer un programme ambitieux et crédible […] En 2026, Grenoble peut devenir un modèle : une ville qui protège, qui crée et qui ne détourne jamais le regard face à la détresse des autres. »
Hervé Gerbi s’est félicité, via un communiqué, de cette annonce. « Je remercie Loïck Roche pour la confiance qu’il m’accorde en choisissant de s’engager à mes côtés. Cette confiance renforce ma détermination à rassembler largement pour offrir à Grenoble l’alternance politique qu’elle attend. »
« Celui-ci était venu demander à Alain Carignon la 7e place sur sa liste »
En revanche, du côté du camp Carignon, ça semble coincer un peu. Un communiqué de Thierry Aldeguer, pour « Réconcilier Grenoble » est arrivé juste après l’annonce de Loïck Roche. Et il n’y va pas de main morte. « Notre collectif prend acte de la décision de Loïck Roche de rejoindre Hervé Gerbi. Pour la transparence du débat public, je tiens à informer les Grenoblois que celui-ci était venu demander à Alain Carignon la 7e place sur sa liste et que notre candidat, conformément à ses engagements, avait refusé de distribuer des postes avant un débat de fond sur le projet pour Grenoble. » Bim !
On a donc appelé Loïck Roche qui nous a confirmé avoir rencontré différents collectifs. Mais il précise : « Mon engagement au côté d’Hervé Gerbi est un engagement pour un projet, non pour une place. »