Les images de l’intervention d’un équipage de la Brigade spécialisée de terrain le 19 août en début de soirée à Saint-Étienne n’ont peut-être pas fini de faire le buzz sur internet.
En effet, après la parution dans nos colonnes de l’interview du directeur départemental de la police nationale dans la Loire, Yves Cellier, c’est au tour de la Ligue des droits de l’Homme de Saint-Étienne de monter au créneau.
« Nous exigeons une enquête transparente et indépendante »
Dans un communiqué de presse, le président, Nadim Ghodbane, affirme que « rien ne peut justifier de tels gestes ».
D’après lui, « la police, dépositaire de l’autorité publique, ne peut se permettre de basculer dans la brutalité gratuite, sans saper elle-même la légitimité de sa mission ». Selon ses termes, « ces violences ne sont pas « des dérapages isolés » mais le symptôme d’un problème structurel dans le rapport entre police et population ».
Et de conclure : « Nous dénonçons fermement ces pratiques et exigeons une enquête transparente, indépendante et rapide. La société ne peut tolérer que des citoyens soient traités de cette manière par celles et ceux qui sont censés les protéger. »
Enfin, il convient de rappeler que l’intervention des forces de police a été réalisée car le conducteur du véhicule s’était rendu coupable d’un refus d’obtempérer alors que les policiers avaient tenté de le contrôler, car il roulait à une vitesse excessive sur le cours Fauriel à Saint-Étienne.