« Tout retard enregistré le soir pourra donner lieu à la facturation d’un forfait de 30 euros correspondant au coût salarial des deux animateurs qui se voient contraints de rester« . Voilà le mail (surprise !) envoyé, en juillet 2024, par la municipalité et destiné aux parents arrivant désormais et depuis le 2 septembre 2024 en retard au Claé (Centres de Loisirs associés à l’Ecole).

Une nouvelle pénalité qui a longtemps divisé, notamment chez l’opposition, et sur laquelle Jean-Luc Moudenc, le maire actuel de Toulouse, restait ferme : « il faut arrêter cette hémorragie en mettant davantage d’ordre et de respect […] depuis 2019, on a été patients, on a pas pénalisé, mais avec cette attitude bienveillante, le phénomène a augmenté« , indiquait-il après avoir comptabilisé 8.000 retards de parents sur l’année 2023-2024.

Une mesure fructueuse

Ce mardi 26 août 2025, à l’occasion de la conférence de rentrée 2025-2026 organisée dans une école aux portes de Toulouse, l’édile est revenu sur cette nouvelle règle ; et sans grande surprise, « le succès a été immédiat« .

En effet, selon ce dernier, « le nombre de retards a été divisé par deux, par trois voire quatre dès les premiers mois. Une cinquantaine de pénalités a ainsi été infligée l’année dernière, contre pas moins de 150 retards en 2023 ».

C’est exactement ce que l’on souhaitait. On ne voulait pas pénaliser ou faire du profit [comme cela a été évoqué], mais bien rectifier les comportements de certains pour ne pas impacter les agents, qui ont aussi une vie privée ».

Les pénalités pour cause de retards au Claé ont « porté ses fruits, et la mesure sera donc réitérée, il n’y aura pas de retour en arrière« , a assuré Marion Lalane de Laubadère, 1ère adjointe au maire de Toulouse en charge de l’éducation. 

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