Sur les plages du Prado, à Marseille (8e), le bruit des perceuses et des chariots couvre le doux clapotis des vagues. Depuis lundi dernier, techniciens, régisseurs et bénévoles se relaient pour monter la 11e édition du Delta Festival. Sur le sable, grues et monte-charges s’entassent.
Les différents espaces commencent à prendre forme : mini-fête foraine, scène secrète… « On est dans les finitions. Construire un festival, c’est beaucoup de travail. C’est comme monter une ville ! », lance fièrement, casquette floquée du Delta sur la tête, César Cornil, directeur de la communication. Plus de 3 000 bénévoles sur le site, 400 personnes embauchées pour le montage et 1 500 prestataires se relaient tous les jours de 5 h à 19 h pour peaufiner les cinq plateaux de l’événement depuis une semaine.
Fête foraine, activités nautiques, nouvelles scènes…
Et cette année, de nouvelles attractions sont au programme comme les autos tamponneuses, un manège à looping ou la boule, une sorte de catapulte géante. Sur la plage, des bouées et activités nautiques (paddle et kayak en tête) sont aussi proposées. Le Delta étend ses quartiers sur le terrain de la Cabane des Amis, qui borde l’Huveaune, avec une nouvelle …