- François Bayrou va solliciter le 8 septembre la confiance de l’Assemblée nationale, abattant une périlleuse carte pour faire adopter son plan d’économies budgétaires.
- Invité du 20H de TF1 ce mardi, Jordan Bardella demande à Emmanuel Macron un « retour aux urnes » soit en prononçant une dissolution de l’Assemblée nationale, soit en remettant sa démission.
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Le gouvernement Bayrou tente tant bien que mal de tenir le cap
Les éléments marquantsRETOUR AUX URNES20:40
Jordan Bardella demande à Emmanuel Macron un « retour aux urnes » en prononçant « une dissolution » de l’Assemblée nationale ou « sa démission » pour « sortir de l’impasse ».
« Il n’y a qu’une seule possibilité pour sortir de cette impasse politique dans laquelle nous sommes, c’est d’en revenir aux urnes, de se rendre devant le peuple français et qu’Emmanuel Macron entende aujourd’hui ce blocage institutionnel qu’il a lui-même suscité et qu’il prononce soit la dissolution de l’Assemblée nationale, soit évidemment qu’ils remettent sa démission et qu’une nouvelle élection présidentielle puisse permettre aux Français de se choisir un cap pour le pays », a-t-il déclaré.
Minute par minuteMARINE LE PEN CANDIDATE MALGRÉ L’INÉLIGIBILITÉ ?21:06
« Il y a un appel qui n’est pas suspensif mais qui aura lieu très certainement au printemps 2026 et nous étudions évidemment toutes les voies juridiques pour que même en cas de dissolution, Marine Le Pen puisse présenter sa candidature au nom du peuple français devant le Conseil constitutionnel, charge au Conseil constitutionnel de trancher », a répondu Jordan Bardella, interrogé par Gilles Bouleau sur la condamnation le 31 mars dernier à 5 ans d’inéligibilité avec exécution provisoire dans le cadre du procès des assistants parlementaires de l’ex-FN.
« Je souhaite de tout cœur qu’elle puisse évidemment non seulement être candidate, être réélu, mais aussi évidemment présider notre groupe à l’Assemblée nationale », a-t-il ajouté, alors que son nom circulait éventuellement à Matignon si elle était empêchée de se représenter.
LE RN AU POUVOIR ?20:57
« Nous aurons le courage de mettre en œuvre le projet de redressement qu’attend aujourd’hui une majorité de Français et que ce soit dans le cas d’élections législatives victorieuses ou d’une élection présidentielle, nous sommes prêts à incarner cette alternance », a assuré le président du RN sur TF1.
🗣️ « Nous aurons le courage de mettre en œuvre le projet de redressement qu’attendent une majorité de Français » affirme @J_Bardella ▶️ #LE20H @GillesBouleau pic.twitter.com/3ZLKCmpNma — TF1Info (@TF1Info) August 26, 2025
RETOUR AUX URNES20:40
Jordan Bardella demande à Emmanuel Macron un « retour aux urnes » en prononçant « une dissolution » de l’Assemblée nationale ou « sa démission » pour « sortir de l’impasse ».
« Il n’y a qu’une seule possibilité pour sortir de cette impasse politique dans laquelle nous sommes, c’est d’en revenir aux urnes, de se rendre devant le peuple français et qu’Emmanuel Macron entende aujourd’hui ce blocage institutionnel qu’il a lui-même suscité et qu’il prononce soit la dissolution de l’Assemblée nationale, soit évidemment qu’ils remettent sa démission et qu’une nouvelle élection présidentielle puisse permettre aux Français de se choisir un cap pour le pays », a-t-il déclaré.
LE RN VOTERA LA CENSURE20:38
Le président du RN a insisté que son groupe ne votera pas la confiance au gouvernement Bayrou. « Nous voterons évidemment contre la confiance du gouvernement, charge potentiellement à un nouveau gouvernement ou au président de la République si celui-ci devait choisir des outils constitutionnels pour sortir de cette crise d’entendre aujourd’hui, ce que souhaite une majorité de Français dans le pays » a répondu Jordan Bardella sur le plateau de TF1.
« Je ne crois pas au Père Noël. Monsieur Bayrou a l’immobilisme satisfait, (…) ça fait plusieurs mois qu’il met en œuvre des orientations qui sont celles de ses prédécesseurs et qui sont celles d’Emmanuel Macron puisqu’il en est un ami et un soutien depuis 2017 », a rappelé le président du RN, indiquant n’avoir reçu aucune réponse du Premier ministre au courrier adressé par Marine Le Pen avant l’été exposant les lignes rouges et les pistes d’économies de son partie.
JORDAN BARDELLA SUR TF119:59
Le président du Rassemblement national (RN) est l’invité du 20H de TF1 qui vient de commencer. Nous allons suivre ensemble sa prise de parole.
FRANÇOIS BAYROU AU 20H DEMAIN19:43
François Bayrou sera l’invité du 20H de TF1 demain soir, mercredi 27 août. Le Premier ministre répondra en direct aux questions de Gilles Bouleau sur le plateau du JT, deux jours après l’annonce d’un vote de confiance à l’Assemblée nationale.
LIOT VOTERA MAJORITAIREMENT CONTRE LA CENSURE19:17
« Une nette majorité du groupe LIOT ne votera pas la confiance », annonce le groupe de députés Libertés Indépendants Outre-mer & Territoires, qui critique une méthode du « à prendre ou à laisser ».
« Ce projet de budget (…) devait être amendé tant il nous paraissait déséquilibré dans les efforts demandés aux Français malgré un constat que nous partageons sur la dégradation de nos finances publiques », écrit le groupe LIOT dans un communiqué de presse ce mardi 26 août.
Les députés LIOT dénoncent la décision de François Bayrou de se soumettre à un vote de confiance le 8 septembre prochain alors que « le Parlement jamais encore pu commencer à débattre » du budget.
SOUTIEN DES DÉPUTÉS EPR À BAYROU19:12
Au cours d’une réunion autour de Gabriel Attal, le groupe Ensemble pour la République (EPR) a décidé de voter « à l’unanimité » pour la confiance au Premier ministre, rapporte LCI selon plusieurs députés. « On continue à être la force affichée de stabilité… et cela a été relevé sur presque toutes les prises de parole », indique un député.
Un autre député a ajouté être « très surpris que ce soutien ne soit pas le même du côté des Républicains qui ont leur chef de parti (Bruno Retailleau) au Gouvernement », alors que tous les députés du groupe EPR étaient présents au cours de la réunion en visioconférence ce mardi.
#confiance à François Bayrou Le groupe EPR apportera son soutien à « l’unanimité ». « Unité et pas de voix dissonante » « On continue à être la force de stabilité … Très surpris que ce soutien ne soit pas le même côté LR qui ont leur chef de parti au Gouv » disent des députés @lci — Frédéric Delpech (@fredericdelpech) August 26, 2025
CAROLE DELGA18:19
« La chute du gouvernement est inéluctable » écrit dans un communiqué la présidente de la région Occitanie (PS). « Plutôt que le dialogue, le rassemblement et la mobilisation pour construire un projet de redressement pour la France, qui rétablisse les comptes publics et répartissement équitablement l’effort, le Premier ministre a choisi, comme le Président avant lui, l’incertitude et le désordre pour notre pays », pointe Carole Delga, qui dénonce une méthode « irresponsable ».
« Aucune réponse satisfaisante n’a été apportée » aux conditions du soutien des socialistes au budget, indique Mme Delga, déplorant plusieurs mois de nouveau perdus qui ne font, selon elle, qu’aggraver l’instabilité institutionnelle et affaiblir la France.
PLUS DE 7 FRANÇAIS SUR 10 CONTRE LA CONFIANCE AU GOUVERNEMENT BAYROU18:09
72% des Français souhaitent que le gouvernement de François Bayrou n’obtienne pas une majorité de soutiens à l’Assemblée nationale le 8 septembre, selon un sondage Elabe pour BFMTV publié mardi.
La plupart des sondés considèrent que la chute du gouvernement ne serait « pas problématique pour la situation économique et financière du pays » (22%) ou que cette situation « est déjà très grave (et) ne peut pas être pire » (51%).
Au-delà du départ de M. Bayrou et son équipe, tous les scénarios semblent convenir aux Français : si la nomination d’un Premier ministre tient la corde (81%), une nette majorité se dégage aussi pour une dissolution et de nouvelles élections législatives (69%), voire pour une démission d’Emmanuel Macron (67%).
BOURSES EUROPÉNNES EN REPLI17:51
Les Bourses européennes ont clôturé en baisse mardi, à l’issue d’une séance sans rendez-vous économique majeur et surtout marquée par l’instabilité politique en France, au lendemain de l’annonce par le Premier ministre François Bayrou d’un vote de confiance de l’Assemblée nationale.
La Bourse de Paris a fortement reculé pour la deuxième séance consécutive (-1,70%). Londres a cédé 0,60% et Francfort 0,50%.
LE PS PAS CONVAINCU17:39
Les annonces du Premier ministre devant le CFDT n’ont pas convaincu les socialistes de voter la motion de confiance. « Il n’a jamais cherché à négocier depuis le 15 juillet. Il a enclenché sa démission avec sa décision », dit le député socialiste Pierre Pribetich selon Frédéric Delpech, journaliste politique à LCI.
#confiance à François Bayrou Les dernières annonces du Premier ministre devant la CFDT vont elles convaincre le PS de voter Pour ? « Non, il n’a jamais cherché à négocier depuis le 15 juillet. Il a enclenché sa démission avec sa décision » dit le député socialiste Pierre Pribetich — Frédéric Delpech (@fredericdelpech) August 26, 2025
RESPONSABILITÉ ET VIGILANCE17:30
Interrogé par le JDNews sur sa responsabilité dans l’augmentation de 1.000 milliards d’euros depuis son arrivée à l’Élysée, Emmanuel Macron assume sa part de responsabilité : « Oui, bien sûr, j’assume ma part à partir du moment où cette part, c’est la protection des Français face à des crises historiques : c’est le salaire versé pendant le Covid, la facture d’électricité gelée pendant l’inflation ou la retraite indexée. »
Le chef de l’État en appelle désormais à la vigilance pour réduire le déficit public : « J’assume aussi aujourd’hui qu’après avoir beaucoup dépensé pour protéger, il faut économiser et travailler pour rembourser. Et je trouve singulier que les partis politiques qui pensaient qu’il fallait dépenser plus durant les crises affirment qu’il faut rembourser moins aujourd’hui. »
EMMANUEL MACRON17:21
Dans une interview au JDNews réalisée avant la prise de parole de François Bayrou, le président de la République en appelle aux divers forces politiques pour débloquer la situation politique : « C’est aux forces politiques de savoir être à la hauteur en trouvant les voies de compromis et de la stabilité, comme c’est la pratique partout en Europe. Si elles s’avéraient facteurs de désordre, ce serait une lourde responsabilité dans le moment géopolitique délicat que nous vivons. »
INQUIÉTUDES DES MARCHÉS FINANCIERS17:03
Le vote d’un budget pour 2026 et ses milliards d’économies semble plus incertain que jamais avec le vote de la motion de confiance le 8 septembre prochain, qui pourrait entraîner la chute du gouvernement Bayrou. De quoi déjà inquiéter les marchés financiers.
Économie
Publié aujourd’hui à 16h38PROPOSITION DE MOBILISATION DE LA CFDT16:12La secrétaire générale de la CFDT, Marylise Léon, a annoncé mardi, à l’issue du discours de François Bayrou, que le syndicat va proposer en intersyndicale vendredi matin une date de mobilisation pour le mois de septembre contre les projets budgétaires du gouvernement.
Cette réunion intersyndicale permettra aux syndicats de se positionner sur l’appel à « bloquer le pays » le 10 septembre, lancé sur les réseaux sociaux, que certaines fédérations et unions départementales de la CGT et de Solidaires ont appelé à rejoindre.
PAS DE MENACE DU FMI OU DE LA BCE15:53
Le ministre de l’Économie et des Finances Eric Lombard a assuré dans un post sur X que « nous ne sommes, aujourd’hui, sous la menace d’aucune intervention, ni du FMI, ni de la BCE, ni d’aucune organisation internationale. »
Ces propos font suite à une certaine fébrilité à la Bourse de Paris au lendemain de l’annonce par le Premier ministre François Bayrou qu’il se soumettrait à un vote de confiance très risqué à l’Assemblée nationale, le 8 septembre, puis à une déclaration mardi matin du ministre lui-même, qui avait reconnu « ne pas pouvoir dire que le risque » d’une intervention du FMI en France « n’existe pas ».
La situation de nos finances publiques réclame du calme et de la lucidité. Le calme, c’est de constater que l’économie française est solide, que la signature de la France sur les marchés est reconnue et que nous finançons notre dette sans difficulté. Nous ne sommes, aujourd’hui,… — Eric Lombard (@Eric_R_Lombard) August 26, 2025
VOTE DU PS15:50
« Si François Bayrou renonce aux 2 jours fériés, à certaines niches fiscales, taxe les plus hauts revenus, le parti socialiste doit réfléchir », a déclaré de son côté l’eurodéputé PS François Kalfon sur le plateau de LCI.
François Kalfon PS sur la #confiance sur @LCI » Si François Bayrou renonce aux 2 jours fériés, à certaines niches fiscales, taxe les plus hauts revenus, le parti socialiste doot réfléchir » #DirectAN pic.twitter.com/gxouGw7acV — Frédéric Delpech (@fredericdelpech) August 26, 2025
LAURENT WAUQUIEZ15:46
« La position du parti autour de Bruno Retailleau est en faveur d’un vote de confiance », a déclaré Laurent Wauquiez lors d’une réunion de groupe des Républicains, selon des propos rapportés à TF1/LCI. C’est un « moment dont on mesure tous la gravité », a-t-il précisé, ajoutant qu' »on ne veut pas donner un chèque à blanc à François Bayrou, et que nous avons des différences, y compris sur le budget présenté, notamment pour la France qui travaille ».
« On ne peut pas être associé à une démarche de chaos qui va être porté par l’extrême gauche », a-t-il également assuré, indiquant qu’il « est difficile de ne pas voter la confiance à un gouvernement dans lequel figure le président de notre parti », et que ce vote se résume au choix entre « l’ordre et le chaos ».
VOTE DE LA MOTION DE CONFIANCE15:43
« Ils ne vont pas changer d’avis, je ne demande à personne de se renier, mais on peut réfléchir. On a le droit de remettre en questions les réflexes spontanés qu’on peut avoir », a enfin répondu François Bayou à un journaliste qui lui demandait s’il pensait pouvoir convaincre le PS de voter la motion de confiance. Le Premier ministre a ajouté être « persuadé » qu’une majorité de Français qui veulent « qu’on réponde aux questions et qu’on regarde les problèmes en face ».
🔴 François Bayrou ( @bayrou ) s’exprime 🗣️ « Il y a très longtemps que je suis habitué à la rapidité pour dire non et à la lenteur pour dire oui (…) L’alliance entre LFI et le RN ça conduit la France où ? » pic.twitter.com/p4xp9zN04F — LCI (@LCI) August 26, 2025
RÉFÉRENDUM SUR LE BUDGET ?15:40
François Bayrou a assuré qu’il n’en voulait pas au Président de la République de ne pas avoir organisé un référendum sur le budget. « La question est de s’interroger sur le jour d’après » s’il y a un « non ». « Et donc j’ai choisi l’autre voie, qui est la voie parlementaire, qui est la manière la plus directe » a-t-il précisé.
SUPPRESSION DES JOURS FÉRIÉS ?15:32
Le Premier ministre n’a pas abandonné certaines mesures d’économies (proposition des jours fériés…), qu’il place au second plan sur la question centrale du surendettement sur laquelle il a décidé d’engager la responsabilité du gouvernement.
🔴 François Bayrou ( @bayrou ) s’exprime 🗣️ « La 1ère étape c’est : est-ce qu’on est d’accord sur le constat ? (…) La 2ème étape c’est les mesures pour répondre à la question. Je suis prêt à examiner toutes les mesures. » pic.twitter.com/5smpDjnlte — LCI (@LCI) August 26, 2025
SAUVER SA PLACE ?15:29
« Je considère que je ne suis pas là pour assurer ma sécurité (…) je suis là pour qu’on s’occupe de l’essentiel », a répondu François Bayrou.
🔴 François Bayrou ( @bayrou ) s’exprime 🗣️ « Je considère que je ne suis pas là pour assurer ma sécurité, je ne suis pas là pour durer, je suis là pour qu’on s’occupe de l’essentiel. » pic.twitter.com/o20F8c5iea — LCI (@LCI) August 26, 2025
BAYROU VEUT CHANGER DE MONDE15:15
Le Premier ministre a terminé sa prise de parole devant les journalistes, avant de répondre au nouveau aux questions de la presse à l’extérieur. « Comme chacun peut s’en rendre compte, on est en train de changer de monde », a dit François Bayrou. « J’ai dit hier aux Français et à tous ceux qui les représentent qu’on ne peut pas construire l’avenir la gravité de la situation dans laquelle nous place la dette », a-t-il ajouté.
Pour « changer le monde », Bayrou a déclaré « qu’on a le plus grand besoin de confier à la société, et aux Français organisés qui réfléchissent, des responsabilités que l’État n’arrive pas à exercer tout seul », évoquant les « organisations du pacte social français comme la ‘Sécu’, les retraites, le chômage ».
TEMPS DE TRAVAIL 15:03
« Le temps de travail des actifs à temps complet est inférieur de plus de 110 heures par an à la moyenne européenne. La question du travailler plus, du travailler plus nombreux, dans une meilleure organisation s’impose, et je pense aussi aux conditions de retour à l’emploi », assure François Bayrou.
BAYROU VEUT RECENTRER LES PARTENAIRES SOCIAUX14:59
« Je propose que nous changions de cap et que nous fassions pleinement et entièrement confiance aux partenaires sociaux en leur confiant la gestion des principaux piliers du système de protection sociale », lance François Bayrou.
🔴 François Bayrou ( @bayrou ) s’exprime 🗣️ « Je propose que nous changions de cap et que nous fassions pleinement et entièrement confiance aux partenaires sociaux en leur confiant la gestion des principaux piliers du système de protection sociale. » pic.twitter.com/QJRrhtQZ8h — LCI (@LCI) August 26, 2025
CONTRIBUTION DES HAUTS REVENUS14:56
« Lorsque vos moyens sont plus importants, votre contribution au redressement des finances publiques doit l’être aussi. C’est pourquoi un effort spécifique sera demandé aux plus hauts revenus et les niches fiscales seront supprimées chaque fois qu’elles seront constatées comme injustes et inutiles », affirme François Bayrou devant la CFDT.
« DÉMOCRATIE POLITIQUE »14:51
« Il n’est pas possible de répondre aux problèmes aussi complexes d’une nation en ayant pour référence unique la démocratie politique. La démocratie politique ne peut pas prendre en charge la totalité de la complexité d’une société », martèle François Bayrou. « Il ne reste, dans une telle société, que deux attitudes possibles : être pour et contre », ajoute-t-il, estimant qu’il y a un « immense besoin de complémentarité entre démocratie sociale et démocratie politique ».
LE POINT SUR LE POSITIONNEMENT LIOT14:47
Comme précédemment évoqué, le groupe Liot ne devrait pas voter sa confiance à François Bayrou.
#confiance à François Bayrou Le groupe pivot LIOT guère enthousiaste : seuls 2 députés se disent prêts à voter Pour, les autres optant soit pour le vote Contre, soit pour l’abstention #DirectAN @LCI — Frédéric Delpech (@fredericdelpech) August 26, 2025
FRANÇOIS BAYROU ÉVOQUE UN « MOMENT DE CLARIFICATION ET DE VÉRITÉ »14:43
« La charge de la dette, dont nous accablons aujourd’hui le Français au travail et les futures générations, va écraser les initiatives et, associée à l’effondrement démographique, mettre en péril le contrat social du pays », affirme François Bayrou. « Et donc j’ai pris le risque de mettre devant leurs responsabilités les représentants des Français à l’Assemblée nationale. C’est un moment de clarification et de vérité », ajoute le Premier ministre, qui fustige certains « artisans du chaos ». « Dans les 13 jours qui viennent, les Français vont choisir, influencer leurs représentants pour qu’ils choisissent et disent s’ils se placent du côté du chaos ou de la responsabilité », souligne-t-il encore.
BAYROU DEVANT LA CFDT14:39
Devant la CFDT, à Boissy-la-Rivière, François Bayrou appelle à la « conscience et à la responsabilité ». Le Premier ministre fustige, au passage, une « Europe (qui) apparaît inconsistante et soumise », regrettant « un effacement de l’Europe ». « Un nouveau monde est en gestation », ajoute-t-il.
BAYROU COMBATTIF14:27
« Je n’ai pas choisi cette voie du vote de confiance. J’ai seulement conclu qu’il n’y en avait pas d’autres, car je ne voulais pas d’un projet dépecé centimètre carré par centimètre carré », affirme François Bayrou dans les colonnes de L’Express. « Je crois que nous sommes devant l’histoire. Nous avons quinze jours pour créer un débat national sur le sujet (de la dette), et mettre chacun devant ses responsabilités », ajoute-t-il. « Je me battrai comme un chien », martèle le Premier ministre.
POSITION DE LIOT 14:06
À l’issue de la réunion du groupe Liot, la grande majorité des députés ne voteront pas la confiance dans le gouvernement, a appris TF1-LCI. Les voix devraient se répartir à peu près équitablement entre abstention et vote contre, à quelques exceptions près, a indiqué le président du groupe Laurent Panifous.
« PAS LA CATA »13:30
« Nous sommes dans un monde qui est monde saturé d’alertes, de sirènes, de chantage et de grands mots. Et tout le monde est fatigué. Je suis d’accord pour dire que sur la question de la dette il y a un problème mais ce n’est pas la cata, il faut relativiser », estime Cécile Duflot sur RMC. « Et puis il y a une contradiction : si c’est si grave, est-ce que l’urgence, c’est de tout mettre sur sa personne et de demander un vote de confiance ? « , interroge l’ancienne Ministre du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation et ancienne secrétaire générale des Écologistes.
CIOTTI CRITIQUE AUSSI LR13:20
« Triste spectacle pour LR, prisonniers du macronisme qu’ils doivent soutenir jusqu’aux enfers de l’incompétence », réagit Éric Ciotti, ancien président de LR et désormais allié au Rassemblement national.
Triste spectacle pour LR, prisonniers du macronisme qu’ils doivent soutenir jusqu’aux enfers de l’incompétence. https://t.co/dxtpridCfW — Eric Ciotti (@eciotti) August 26, 2025
« LA VOIE DU RENONCEMENT » 12:44
Jordan Bardella critique vivement dans un post sur X (nouvelle fenêtre) le choix des Républicains d’accorder leur confiance au gouvernement actuel « qui fait tant souffrir les Français ». Il estime que « Les Républicains ont choisi la voie du renoncement » et « appelle les électeurs de droite à ne pas se laisser dissoudre dans le macronisme qui a mis le pays en faillite », selon lui.
« 15 JOURS POUR CONVAINCRE »12:13
« On a 15 jours pour convaincre. 15 jours pour qu’une prise de conscience soit possible », assure aux membres du socle commun François Bayrou, a appris TF1-LCI. Pour l’heure, le Premier ministre, qui a sollicité un vote de confiance à l’Assemblée nationale, se trouve dans une position des plus périlleuses.
BUREAU DU PS12:11
Le Bureau national du PS se réunit ce mardi, à partir de 18h30, en visioconférence, a appris TF1/LCI.
LA GAUCHE, « PRÊTE À GOUVERNER »11:54
« Emmanuel Macron a nommé contre le vote des Français deux Premiers ministres de son camp, pour autant d’échecs », pointe Marine Tondelier. « Après la chute annoncée de François Bayrou, il devra enfin choisir la force arrivée en tête aux législatives de juin 2024. Avec nos partenaires politiques de gauche, nous sommes prêts à gouverner », assure la secrétaire nationale de Écologistes.
Emmanuel Macron a nommé contre le vote des français deux Premiers ministres de son camp, pour autant d’échecs. Après la chute annoncée de François Bayrou, il devra enfin choisir la force arrivée en tête aux législatives de juin 2024. Avec nos partenaires politiques de gauche,… pic.twitter.com/sGyMJsVQaL — Marine Tondelier (@marinetondelier) August 26, 2025
UNE MOTION DE DESTITUTION CONTRE MACRON11:52
Invité de France Inter ce mardi 26 août, Jean-Luc Mélenchon dit espérer que le vote de confiance sollicité par François Bayrou marque la fin de son passage à Matignon. Mais surtout, le leader de La France Insoumise réclame le départ d’Emmanuel Macron, incarnation du « chaos ».
Politique
Publié aujourd’hui à 11h17AUTAIN FUSTIGE MÉLENCHON 11:46« Jean-Luc Mélenchon acte l’isolement de LFI, comme si seuls les insoumis pouvaient gagner et être la solution. C’est irresponsable », fustige Clémentine Autain, co-fondatrice de Après. « L’accélération de l’histoire, avec la menace d’un fascisme 2.0, l’explosion des inégalités, l’urgence climatique, la crise de régime en France, exige une stratégie nouvelle : l’union des gauches et des écologistes. Cette stratégie a été éprouvée avec le NFP qui nous a porté en tête, en rassemblant 9 millions d’électeurs/trices », martèle l’ex-élue LFI.
Jean-Luc Mélenchon @franceinter acte l’isolement de LFI, comme si seuls les insoumis pouvaient gagner et être la solution. C’est irresponsable. L’accélération de l’histoire, avec la menace d’un fascisme 2.0, l’explosion des inégalités, l’urgence climatique, la crise de régime… — Clémentine Autain (@Clem_Autain) August 26, 2025
LA RÉACTION DE LR11:43
« La droite française ne peut s’associer au carter du déni et aux démagogues qui refusent de voir la réalité en face. Nous sommes rentrées au gouvernement pour éviter le chaos et l’extrême gauche, il serait irresponsable de précipiter le pays dans une crise financière majeure », réagit Bruno Retailleau, après une réunion des responsables parlementaires et des ministres du parti.
« Voter pour la chute du gouvernement, ce serait voter contre les intérêts de la France », estiment encore Les Républicains, qui donneront donc leur confiance à François Bayrou le 8 septembre. Ce vote ne « veut pas dire pour autant que toutes les mesures budgétaires proposées nous convenaient », ajoutent-ils, dans un communiqué.
La droite ne s’associera pas aux démagogues ⬇️ Notre communiqué de presse pic.twitter.com/2XSVkrgS3M — les Républicains (@lesRepublicains) August 26, 2025
« AUCUNE CHANCE »11:16
« La première réaction des oppositions montre qu’à ce stade, il n’y avait aucune chance de passer le budget, on a bien fait d’anticiper », affirme François Bayrou aux responsables du socle commun, a appris TF1/LCI. « On a bien fait d’anticiper », juge-t-il.
PARTI DE BERNARD CAZENEUVE11:04
Bernard Cazeneuve réunit les troupes de son parti La Convention aujourd’hui à 18h, a appris TF1/LCI. Une visioconférence pour « parler du contexte politique actuel » est prévue.
🤔 Bernard #Cazeneuve réunit les troupes de son parti » @LaConventionBC » aujourd’hui à 18h. Une visioconférence pour parler du contexte politique actuel. (Sources concordantes à TF1-LCI) @TF1Info @LCI — Mathilde Guenegan (@mguenegan) August 26, 2025
BAYROU N’EXCLUT PAS UNE DISSOLUTION 10:57
« Le Président ne la souhaite pas mais on ne peut jamais l’exclure, tout est possible », a affirmé, selon les informations de TF1-LCI, François Bayrou aux responsables du socle commun, au sujet d’une possible dissolution de l’Assemblée nationale.
L’INQUIÉTUDE DE GLUCKSMANN10:18
« Aujourd’hui, je suis inquiet pour notre nation et sa démocratie. Nous vivons depuis la dissolution du 9 juin 2024 une crise politique permanente et François Bayrou, hier, a précipité la chute de son gouvernement », juge Raphaël Glucksmann. « En annonçant un vote de confiance avant toute négociation sérieuse avec les forces politiques, toute prise en compte du rapport de forces dans la société, tout changement possible du budget qu’il a esquissé en juillet, le Premier Ministre saborde la moindre chance de compromis », ajoute le leader de Place publique, qui ne peut « que refuser la confiance qui est demandée a priori, comme un chèque en blanc ».
1. Aujourd’hui, je suis inquiet pour notre nation et sa démocratie. Nous vivons depuis la dissolution du 9 juin 2024 une crise politique permanente et François Bayrou, hier, a précipité la chute de son gouvernement. 🧶⤵️ — Raphael Glucksmann (@rglucks1) August 26, 2025
MIGNOLA CRITIQUE MÉLENCHON 09:45
« La stratégie de Jean-Luc Mélenchon est de faire tomber tous les gouvernements les uns après les autres », dénonce sur Franceinfo le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, Patrick Mignola.
NETTE BAISSE EN BOURSE09:36
Après une clôture en recul lundi soir, le CAC 40 perdait davantage que les autres places européennes ce mardi à l’ouverture des marchés. La conséquence directe de la décision de François Bayrou de solliciter la confiance de l’Assemblée nationale le 8 septembre prochain.
Économie
Publié aujourd’hui à 9h27LA BOURSE DÉVISSE09:21La Bourse de Paris a ouvert en net recul mardi, plombée par les incertitudes liées à la situation politique et budgétaire en France.
Vers 9h05, dans les premiers échanges, le CAC 40 – qui avait déjà terminé en baisse de 1,59% lundi – perdait 1,36%. C’est bien davantage que les autres places européennes, Francfort cédait 0,63%, Londres 0,58% et Milan 0,80%. Ce qui est particulièrement frappant, c’est que les actions des banques chutent nettement, plombées par les titres de dette française qu’elles détiennent en masse.
UN COUP DE POKER09:18
Pour Alba Ventura, le fait de solliciter le vote de confiance à l’Assemblée nationale est un véritable « coup de poker » de la part de François Bayrou.
Voir plus
LE « COURAGE » DE BAYROU08:59
« C’est un moment où le Premier ministre a eu le courage de mettre sur la table, de manière extrêmement claire, la situation du pays », juge Philippe Baptiste, ministre chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. « Chaque personne en France a une dette de 50 000 euros », rappelle encore le ministre sur les ondes de France Inter.
« ÉCHAPPER AU DÉBAT »08:57
Patrick Mignola regrette que le vote de confiance annoncé par François Bayrou soit considéré comme un « sujet politique ». « Ce n’est pas un sujet politique, c’est un sujet budgétaire », déplore le ministre chargé des Relations avec le Parlement. « Les oppositions essayent d’échapper au débat et ne veulent pas rentrer dans des négociations. Ils veulent transformer l’appel à la responsabilité que nous faisons en un vote de confiance à François Bayrou », poursuit le ministre, interrogé par Franceinfo.
« PAS LE DIALOGUE, LA LIQUIDATION »08:55
François Bayrou a « choisi l’esquive, la dérobade, il n’est pas dans l’action, il est dans la démission », estime sur BFMTV/RMC Borris Vallaud, le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale. « Il ne choisit pas le dialogue, il choisit la liquidation », martèle-t-il.
PAS D’HÉSITATION AU RN 08:44
Le Rassemblement national n’a « pas hésité une seconde » hier à choisir de ne pas voter la confiance à François Bayrou le 8 septembre, affirme sur CNews Sébastien Chenu. « Marine Le Pen est déterminée, car elle pense à l’intérêt supérieur du pays. (…) Nous, nous croyons que les Français veulent une autre politique », poursuit le vice-président du parti, qualifiant la politique du Premier ministre d' »immobilisme insatisfait ».
MÉLENCHON SUR LE VOTE DE CONFIANCE08:42
« Sa réponse me paraît digne. Enfin, on revient à des mœurs républicaines », déclare Jean-Luc Mélenchon, saluant le vote de confiance demandé par François Bayrou. « Il y a un doute sur la solidarité politique dont il peut disposer et il demande son avis à l’Assemblée. C’est la première fois depuis cinq ans », ajoute le chef de file de la France Insoumise sur France Inter.
Pour Jean-Luc Mélenchon, c’est à Emmanuel Macron de « partir » dans ce contexte de « crise globale ». « La politique de l’offre a échoué, le président Macron a toujours dit qu’il n’en changerait pas, c’est sa politique qui est en cause. La solution républicaine, (c’est que le président de la République) assume sa responsabilité devant le vote des électeurs », estime encore l’ancien candidat à l’élection présidentielle, appelant à la démission du chef de l’État. « Il y a un an, nous déposions une motion pour demander (s)a destitution » et « je vous informe que nous allons recommencer le 23 septembre et déposer une motion de destitution », indique-t-il encore.
Budget 2026 : la réaction de Jean-Luc MélenchonSource : TF1 Info
L’HYPOTHÈSE D’UNE NOUVELLE DISSOLUTION08:19
Selon Gérald Darmanin, « il vaut mieux pouvoir trouver un compromis » mais « il ne faut pas écarter » l’hypothèse d’une dissolution dans les semaines à venir, en cas de chute du gouvernement. « Le Premier ministre est ouvert à la discussion, il a dit qu’il était prêt à recevoir tous les groupes politiques et tous les partenaires sociaux », ajoute-t-il sur France 2.
Concernant le vote de confiance, le ministre de la Justice estime qu’il s’agit « d’un acte extrêmement courageux et très démocratique », rejetant l’idée d’une initiative « suicidaire ».
UNE MARGE MAIS… 08:17
« Il y a une marge de négociation sur le partage de l’effort » mais « sur les 44 milliards (d’économies à trouver), je suis très ferme », assure le ministre de l’Économie, Éric Lombard, sur FranceInter. « Il nous faut collectivement trouver un chemin afin de préparer un budget de redressement pour 2026 », martèle-t-il.
Selon le ministre, l’exécutif est « à la bataille pour avoir une majorité le 8 septembre ».
LA POSITION DE PLACE PUBLIQUE08:12
« Alors que nous avions, comme d’autres, annoncé que nous présenterions des propositions alternatives à la rentrée, le Premier ministre fait le choix du passage en force en reprenant un volume d’économies de plus de 40 milliards d’euros qui n’est pas soutenable pour notre économie et réparti de façon totalement injuste », dénonce Place publique. « En demandant un blanc seing, ce qu’aucun Gouvernement en majorité relative n’a fait depuis des dizaines d’années », François Bayrou « fait le choix de la crise », ajoute le parti de Raphaël Glucksmann, qui dispose de deux députés à l’Assemblée, estimant que « l’appel à la responsabilité ne peut seul suffire à lui accorder la confiance ».
« Comme pour la dissolution voulue l’an dernier par le président de la République, la précipitation des échéances va conduire à une impasse démocratique », déplore la formation politique. Elle assure « avec gravité et lucidité sur les conséquences de cette nouvelle crise politique », qu’elle « ne peut que refuser sa confiance a priori à un gouvernement qui s’exonère du dialogue républicain et sincère qui seul permet de construire un chemin ».
« ÉCOUTEZ LA QUESTION »08:11
« La question posée est : est-ce que la situation est grave et la dimension de l’effort proposé, acceptable ? Je crois que les oppositions doivent bien écouter la question. S’ils votent contre ce constat, ils risquent de nous plonger dans l’instabilité et la crise, ils en seraient redevables devant les Français », martèle François-Noël Barrot, le vice-président du MoDem et ministre des Affaires étrangères, sur RTL. Selon lui, la volonté de François Bayrou de solliciter un vote de confiance à l’Assemblée nationale est « un acte de courage et de lucidité ».
Vote de confiance : « S’ils devaient voter contre, ils en seraient redevables devant les Français » @jnbarrot , ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, invité de @ThomasSotto dans #RTLMatin pic.twitter.com/qqdEZMVLy7 — RTL France (@RTLFrance) August 26, 2025
DARMANIN EN 2027 ? IL BOTTE EN TOUCHE07:52
« On verra bien », répond Gérald Darmanin, après avoir été interrogé sur France 2 au sujet d’une éventuelle candidature à la prochaine élection présidentielle. « Deux ans, c’est énorme pour les Français », juge encore le ministre de la Justice.
QUELLE DIRECTION BUDGÉTAIRE ? 07:47
François Bayrou « pose la question essentielle ‘dans quelle direction voulez-vous allez dans ce budget ?’ (…) La question, c’est ça, ce n’est pas de dire ‘est-ce que vous êtes d’accord avec la politique que nous avons menée depuis huit ans' », affirme la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet. « Ce que pose François Bayrou, c’est la vision d’ensemble de ce budget (…) N’importe quel autre gouvernement, s’il a une once de responsabilité proposera la même trajectoire de réduction des déficits », martèle-t-elle.
Alors, un accord est-il encore possible concernant le budget 2026, avant le vote de confiance qui peut précipiter la fin du gouvernement ? « Je crois que tout parti politique qui aspire à gouverner notre pays ne peut pas refuser de réduire la dette, ce serait totalement irresponsable. La question qui se pose aujourd’hui, ce n’est pas la manière, c’est l’objectif », juge la députée, promettant que « tout se discutera » et que François Bayrou « est prêt à faire des concessions ».
Vote de confiance : François Bayrou « pose la question essentielle ‘dans quelle direction voulez-vous allez dans ce budget ?’ (…) La question c’est ça, ce n’est pas de dire ‘est-ce que vous êtes d’accord avec la politique que nous avons menée depuis huit ans' », @YaelBRAUNPIVET pic.twitter.com/sU1NdNwkJo — TF1Info (@TF1Info) August 26, 2025
BRAUN-PIVET SUR TF107:38
Yaël Braun-Pivet, la présidente de l’Assemblée nationale, est l’invitée de TF1 ce mardi matin.
🔴 𝐃𝐞𝐦𝐚𝐢𝐧 🗣️ L’invitée d’𝐄𝐧 𝐓𝐨𝐮𝐭𝐞 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐡𝐢𝐬𝐞 avec 𝐀𝐝𝐫𝐢𝐞𝐧 𝐆𝐢𝐧𝐝𝐫𝐞 ( @agindre ) sera 𝐘𝐚𝐞̈𝐥 𝐁𝐫𝐚𝐮𝐧-𝐏𝐢𝐯𝐞𝐭 ( @YaelBRAUNPIVET ), présidente de l’Assemblée nationale. ⏰ #EnTouteFranchise : dès 7h35 dans #BonjourLaMatinaleTF1 pic.twitter.com/XkHMsYxsFc — TF1Info (@TF1Info) August 25, 2025
APPEL AU DÉBAT PUBLIC07:21
Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, appelle mardi à « un vrai débat public » sur la dette et les « mesures à prendre » pour en sortir. « Nous ne pourrons pas sortir sans effort de cette situation difficile. L’important, c’est que cet effort soit le plus juste et partagé possible », affirme-t-il.
LA CARTE DU VOTE DE CONFIANCE07:01
François Bayrou va solliciter le 8 septembre la confiance de l’Assemblée nationale. Il abat une périlleuse carte pour faire adopter son plan d’économies budgétaires. Son gouvernement semble toutefois voué à tomber tant les oppositions refusent unanimement de lui accorder un sursis.
LES RÉACTIONS DE L’OPPOSITION06:48
De LFI au PS, plusieurs partis ont réagi rapidement hier après les annonces de François Bayrou lors d’une conférence de presse de rentrée axée sur le budget 2026.
Bayrou : le compte à rebours est lancéSource : TF1 Info
VOTE DE CONFIANCE06:39
Bruno Retailleau réunit ce mardi matin les ministres Les Républicains en visioconférence, au lendemain de la conférence de presse de François Bayrou. Seront également présents Gérard Larcher, président du Sénat, et les présidents des deux groupes parlementaires de droite, a appris hier soir notre journaliste politique Matthieu Desmoulins.
Vote de confiance : Bruno Retailleau réunira demain matin à 8 heures les ministres LR en visioconférence, ainsi que Gérard Larcher et les présidents des deux groupes parlementaires de droite. (Entourage à @LCI @TF1Info ) — Matthieu Desmoulins (@MatthDes) August 25, 2025
L’ESSENTIEL DES ANNONCES06:32
Le Premier ministre François Bayrou tenait ce lundi une conférence de presse de rentrée, en grande partie consacrée au budget 2026. Il a notamment annoncé qu’il se soumettrait à un vote de confiance de l’Assemblée le 8 septembre prochain. Voici ce qu’il faut retenir.
Politique
BONJOUR06:31Bienvenue dans ce direct consacré aux réactions après les annonces de François Bayrou lors d’une conférence de presse de rentrée. Confronté au rejet de son plan d’économies budgétaires de près de 44 milliards d’euros d’économies, par les opposants comme dans l’opinion, ainsi qu’à des appels à bloquer le pays le 10 septembre, le Premier ministre a brandi un va-tout lundi pour sa rentrée.
À sa demande, Emmanuel Macron va ainsi convoquer une session parlementaire extraordinaire le 8 septembre, et M. Bayrou sollicitera le jour-même la confiance de l’Assemblée sur une déclaration de politique générale.
François Bayrou va solliciter le 8 septembre la confiance de l’Assemblée nationale, abattant une périlleuse carte pour faire adopter son plan d’économies budgétaires, mais son gouvernement semble voué à tomber tant les oppositions refusent unanimement de lui accorder un sursis. Selon son entourage à LCI, Bruno Retailleau réunira ce mardi matin à 8h en visioconference les ministres LR du gouvernement, ainsi que Gérard Larcher et les présidents des deux groupes parlementaires.
« J’ai demandé au président de la République, qui l’a accepté, de convoquer le Parlement en session extraordinaire le lundi 8 septembre » et « j’engagerai ce jour-là la responsabilité du gouvernement sur une déclaration de politique générale », a annoncé lundi le Premier ministre.
À cette occasion, « si vous avez une majorité, le gouvernement est confirmé. Si vous n’avez pas de majorité, le gouvernement tombe », a-t-il explicité après cette annonce surprise qui a provoqué une nette baisse de la Bourse de Paris et risque d’ouvrir une nouvelle période d’instabilité politique et d’incertitudes financières.
Le chef du gouvernement a été immédiatement pris au mot par La France insoumise, qui comptait déposer une motion de censure à la reprise des travaux parlementaires, les communistes et les écologistes, pour qui cette démarche de M. Bayrou est « de fait une démission », selon les termes de leur secrétaire nationale Marine Tondelier.
Le Rassemblement national « votera évidemment contre », a immédiatement réagi Marine Le Pen, tandis que Jordan Bardella a prédit « la fin du gouvernement Bayrou ».
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Les socialistes, sur lesquels compte Matignon pour trouver d’éventuelles voies de compromis, n’entendent pas venir au secours du gouvernement. « Il est inimaginable que les socialistes votent la confiance au Premier ministre », a prévenu leur patron Olivier Faure. Le vote se fera à la majorité absolue des suffrages exprimés.
La France traverse « un moment préoccupant et donc décisif », « un moment d’hésitation et de trouble » qui « impose une clarification », a déclaré François Bayrou, justifiant ainsi cette prise de risques. Les positions exprimées dès lundi par les oppositions semblent vouer le gouvernement à la chute dans deux semaines.
La rédaction de TF1info