Ce lundi, un an après la mort du gendarme Eric Comyn, mortellement percuté par un chauffard récidiviste, un policier a de nouveau été blessé après le refus d’obtempérer d’un automobiliste à Strasbourg. Ce dernier, âgé de 40 ans, est très défavorablement connu des services de police.

Encore un refus d’obtempérer qui a blessé un policier ! Lundi, à Strasbourg, en plein après-midi et en pleine ville, un automobiliste a fui un contrôle de police avant de foncer sur un agent. Un drame qui survient un an après la mort du gendarme Eric Comyn, mortellement percuté par un chauffard récidiviste sous l’emprise de l’alcool.

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« Il a délibérément foncé sur l’un de mes collègues »

Il est 15H20, lundi, lorsque des policiers de la brigade motorisée de Strasbourg tentent d’interpeller un automobiliste qui a pris un sens interdit. Celui-ci refuse d’obtempérer. Une course poursuite s’engage alors et va durer une dizaine de minutes dans des rues très empruntées, devant le commissariat, près de l’hôpital.

Les policiers se mettent alors en travers de la route du chauffard, raconte Sylvain André, porte-parole du syndicat Alliance du Bas-Rhin. « Il a délibérément foncé sur l’un de mes collègues. Ce dernier a fini sur le capot de la voiture, traîné sur plus de cinq mètres. Le collègue a réussi à mettre un coup sur le pare-brise avec son arme de service et en a fait usage à trois reprises afin de pouvoir stopper le véhicule », précise-t-il.

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Testé positif aux stupéfiants

Le fuyard est finalement arrêté. Âgé de 40 ans, il est très défavorablement connu des services de police. Dans son véhicule, il transporte du cannabis et est lui-même testé positif aux stupéfiants. Par ailleurs, il n’a pas de permis de conduire et a évidemment été placé en garde à vue.

« Ces refus d’obtempérer deviennent maintenant une trop grande habitude. On a affaire à des criminels de la route. On demande ce choc d’autorité et des peines sévères, enfin », insiste le porte-parole. Le policier renversé souffre de douleurs cervicales importantes. Il s’est vu prescrire 15 jours d’arrêt de travail.