RÉCIT – Les diplomates étrangers, en lien seulement avec la caste politique de Kaboul, n’ont aucun contact avec les vrais dirigeants du pays.
Quatre ans après leur retour au pouvoir, les talibans sont plus que jamais maîtres de l’Afghanistan et parias de la communauté internationale. Ils édictent toujours plus de décrets liberticides, tous plus fantasques les uns que les autres, ne laissant aux Afghans – et surtout aux Afghanes – aucun espace de liberté.
Pourtant, lors de leurs tractations avec les États-Unis depuis 2018, ils avaient promis de préserver les droits humains, et plus particulièrement ceux des femmes. Les promesses avaient été présentées comme des garanties. En 2019, ils avaient ainsi obtenu un accord avec Washington actant le départ des troupes internationales, et qui permit leur retour au pouvoir en 2021… Vingt ans après en avoir été évincés par une coalition internationale menée par les Américains. Les diplomates occidentaux avaient voulu croire en des « talibans 2.0 ». Seulement voilà : cette vision simpliste – et plutôt opportune, notamment pour les Américains qui souhaitaient mettre fin à la guerre…
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