Introduite en 2020, la DST est une taxe de 2% sur le chiffre d’affaires réalisé par les géants de la « tech » sur les utilisateurs britanniques: réseaux sociaux, moteurs de recherche ou plateformes de e-commerce.
Sans viser explicitement les entreprises basées aux Etats-Unis, les seuils fixés font qu’en pratique la grande majorité des revenus générés proviennent, selon la presse britannique, de géants américains tels qu’Amazon, Google, Apple ou Meta.
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Londres a toutefois rappelé s’être engagé à supprimer cette taxe sur les services numériques « dès qu’une solution internationale appropriée sera en place ». Des négociations ont eu lieu en ce sens sous l’égide de l’OCDE, sans succès jusqu’ici.
La Commission européenne a pour sa part affirmé un peu plus tôt mardi avoir le « droit souverain » de réglementer la « tech », elle aussi en réponse à ces menaces du président américain.
Bruxelles a également « fermement réfuté » l’accusation selon laquelle les entreprises américaines étaient délibérément visées par ses règles sur le numérique.
En introduisant la DST, Londres disait constater, pour les entreprises du numérique, « un décalage entre le lieu d’imposition des bénéfices et celui de création de valeur ».
Cette taxe rapporte environ 800 millions de livres (925 millions d’euros) par an au budget britannique.
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